

Cet aménagement décrit dans l'article des DNA, est en amont du Muelbaechel (et du
centre ancien
). Ceci correspond à la notice du 19 rue de Berstett (voir l'onglet 'actualités' ). Effectivement, les deux aménagements sont liés, or le souci dans l'article cité, c'est peut être la prétention d'affirmer LA cause d'évitement plutôt qu'UNE cause... Par exemple, hier (27 mai 2024), il n'a pratiquement pas eu de pluie(s) à Vendenheim, alors qu'à Strasbourg, par moment c'était un rideau d'eau. Ces dernières semaines, il n'y avait jamais plus de 10/15 mm à l'heure (mm/h) sur cette commune de l'Eurométropole (la relève météo de Offenheim-Stutzheim ou du Dabo [via la météo agricole], est plus pertinente que celle de Entzheim ou du lycée Couffignal, au-delà de Bischheim[1]...). Pourtant les champs/prés (et sols) sont inondés car la nappe affleure... La subtilité, c'est peut être qu'au-delà de Souffelweyersheim[2] et Schiltigheim, le sol[3], la végétation, la nappe, les vents, les précipitations, sont bien différents de Strasbourg : Vendenheim et Eckwersheim - pourtant dans l'Eurométropole de Strasbourg - sont plus proches des caractéristiques des communes de la Zorn[4] (Brumath, Hoerdt, La Wantzenau ou La Robertsau !). La commune a eu de la chance, les aménagements ont (peut être) limité les risques, mais est-ce qu'avec les précipitations du Nord de l'Alsace, ces aménagements auraient pu éviter des coulées de boues[5] ; etc. ou une remontée de nappe plus importante ? Dans l'Est du village (canal de la Marne au Rhin et vers Hoerdt, Reichstett), la nappe est de 0 à -1m par rapport au sol, actuellement. De nombreux propriétaires ont des alarmes, clapet anti-retour, et pompes dans leur demi sous-sol... Les DNA devrait peut être contacter des bailleurs (et oui, les propriétaires ne vivent pas ou plus sur place : trop dangereux !) afin de leur demander comment leurs constructions (et garages/parkings route de Brumath) passent le "test de Vendenheim" ! Concernant l'un des commentaires de l'article des DNA, le moustique tigre ayant un rayon d'action de 150/200m et ne cible que les humains, regardez plutôt du côté des toits "plats" en milieu urbain, sans batraciens, libellules, mante religieuse (présente sur Vendenheim, ce n’est pas une métaphore[6] !), hirondelles, martinets et chauve-souris[7] ! Cettees dernière(s) chassant dès la tombée de la nuit (actuellement vers 21/22h sur Vendenheim, hors lotissements et avec des arbres [secteur des bâtiments antérieurs à 1960 et canal de la Marne au Rhin[8]]), elle(s) est sont très efficace(s) contre le moustique commun (et peut être le 'tigre'[9] ?). La ZCN (Zone Commerciale Nord) a aussi SES bassins de rétention[8], tout comme le GCO. Bref, surtout des questions sanitaires liées à une petite étendue d'eau qui stagne avec l'absence d'auxilaires et d’arbres (milieux artificialisés après 1950...)[7].
- ↑ https://www.wunderground.com/dashboard/pws/ISOUFF1
- ↑ dont les prés et champs sont également inondés entre Souffelweyersheim et Reichstett... ; secteur de la Souffel : PPRI Eurométropole (remontée de la nappe)
- ↑ carte de 1883
- ↑ https://www.dna.fr/environnement/2025/02/12/en-alsace-hausse-importante-du-niveau-de-la-nappe-et-du-debit-des-cours-d-eau-en-janvier
- ↑ Ruissellements et coulées de boues
- ↑ voir les listes naturalistes
- 1 2 Les mares comme facteur de dispersion du moustique tigre ?, étude menée par un regroupement d’acteurs dans le cadre du Programme régional action mare (Pram) du Grand Est : "Les mares et les étangs peuvent représenter des lieux potentiels de reproduction pour les insectes piqueurs. Cependant, un habitat ayant une bonne potentialité d’accueil et où les êtres vivants sont diversifiés peut jouer un rôle de régulation naturelle et minimiser la présence des moustiques. Les étangs naturels, foisonnant de vie, sont rarement la cause de leur développement et de leur abondance. En effet, dans un milieu équilibré où la vie aquatique et terrestre est favorisée, les prédateurs de tous les stades de développement des moustiques sont suffisants pour contrôler les populations et les maintenir à de faibles effectifs. Les petites pièces d’eau stagnantes artificiels telles que les coupelles sont bien plus propices au développement des moustiques, car les prédateurs y sont souvent minoritaires voire absents (Frossard & Beat, 2015)" ; "À titre d’exemple, une étude a permis de montrer que dans la métropole de Lyon, les moustiques (dont le moustique tigre) affectionnent plus particulièrement les habitats artificiels créés par l’homme plutôt que les habitats naturels comme les mares et les étangs (OTHU, 2017)."
- 1 2 Espèces de chauve-souris le long du canal de la Marne au Rhin : Sérotine commune (Eptesicus serotinus), Noctule de Leisler (Nyctalus leisleri), Vespertilion de Daubenton (Myotis daubentonii), Pipistrelle commune (Pipistrellus pipistrellus) ; Bassin de rétention des eaux : "à l’Est du canal de la Marne au Rhin [..] construit en 1998 (DDAF)[..] dimensionné pour une pluie décennale (5 000 m3)... [..] les eaux se rejettent dans un fossé enherbé les dirigeant dans le Neubaechel" - https://www.bas-rhin.gouv.fr/contenu/telechargement/28476/196909/file/DDAE-ZCN-DLE-Partie1-Annexes7-4-part6.pdf
- ↑ ne pas sous-estimer la prédation de certaines espèces de chauve-souris sous prétexte que le moustique tigre est "diurne"... Mes observations tendent plutôt vers une importante prédation d’insectes à la tombée de la nuit, lorsque que le moustique tigre va se "coucher". Ces derniers semblent se regrouper en hauteur (un peu comme un essain d'abeille) à la recherche d'un coin pas trop sec et à l’abri du vent dans le secteur (capteur interne d’humidité ? vents plus chauds au-dessus de nos têtes [rayonnement du sol] ? derniers rayons du soleil ?). C'est généralement à ce moment, entre chien et loup, que les chauve-souris font des festins... En milieu urbain, cherchez en hauteur (toits, balcons, terrasses) pour observer les "dortoirs" des moustiques tigre adulte !