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Personne:Bertrand Monnet

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Bertrand Monnet

Date de naissance 31 janvier 1910
Paris
Date de décès 12 juin 1989
Formation École nationale supérieure des beaux-arts (admis en 1932)
Métier architecte

Fonction

architecte en chef des Monuments Historiques (1941-?)

1941

Prédécesseur Robert Danis
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Nombre de réalisations 18






Biographie

Bertrand Monnet est né à Paris en 1910 et mort en 1989.

Croix de commandeur des Arts et Lettres le 20 avril 1983.

Il est élève à l’École des beaux-arts (atelier Pontrémoli et Leconte); architecte DPLG, il s'inscrit à l'ordre en 1941; diplômé d’Études Supérieurs d'Histoire et de Conservation des Monuments Anciens

Il succède à Robert Danis en tant qu'architecte en chef des monuments historiques (concours de 1941)1, architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux, architecte coordinateur des constructions scolaires pour le ministère de l’Éducation nationale.



Il avait son agence au Palais du Rhin puis au 25 Avenue du Général de Gaulle puis dans les dépendances de l' Hôtel des Invalides à Paris

En tant qu'architecte coordinateur, il édifie, entre 1952 et 1965, 68 groupes scolaires et 115 écoles maternelles dans l'Est de la France (Bas-Rhin, Haut-Rhin, Haute-Marne, Moselle et Meurthe-et-Moselle).

Outre ces très nombreuses commandes du ministère de l’Éducation nationale, il travaille également pour les ministères des Finances et des affaires économiques, celui du ministère de la Santé et de la population, et celui des Anciens combattants et des victimes de guerre.

En tant qu'architecte en chef des monuments historiques, il est chargé de la Haute-Savoie, de la Loire, de l'Ardèche, de la Haute-Loire, du Doubs, et, à partir de 1944, du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et du Territoire-de-Belfort. En 1969 il est nommé adjoint à l'inspection générale, donc Membre de la Commission Supérieure des Monuments Historiques. Il est architecte des Invalides depuis 1975. Il a surtout travaillé en Alsace (Strasbourg, Saverne, Sélestat, Neuf-Brisach, Thann, Sigolsheim).

Il participe, à Strasbourg, aux restaurations de la cathédrale et des églises Saint-Étienne, Saint-Pierre-le-Jeune, Saint-Thomas, ainsi que du Palais des Rohans et du Palais épiscopal.

Selon l'historien Nicolas Lefort, dans cette période d'après guerre, hostile au goût allemand, il « dégermanisera » aussi certains édifices notamment des ajouts du XIXe2.

Après sa retraite en 1979, il reste chargé de missions spéciales pour la cathédrale de Strasbourg, Saint-Martin de Colmar et les Invalides à Paris.


Adresses liées


Personnes liées


Références

  1. Nicolas Lefort in [https://journals.openedition.org/alsace/2415#bodyftn15 [archive] « Rendre à l’Alsace son beau visage » : la reconstruction des monuments historiques après 1945, Revue d'Alsace n°142, 2016
  2. « Rendre à l’Alsace son beau visage » : la reconstruction des monuments historiques après 1945 [archive], 2016, p. 139-181

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