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Adresse:Château de Saverne (Saverne)

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37 Grand Rue

Image principale



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Structure Jardin / Parc

Date de construction 1779 à 1857
Architecte Nicolas Alexandre Salins de Montfort
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Parc du Château1

De part la situation du château, le parc se situait extra-muros, à l' est. Peu d' élément dans le parterre actuel permettent de encore de se représenter la splendeur de ses jardins attestés dès le XVIIe siècle. Les premiers projets d' envergures remontent à l' évêque de Fürstenberg, lorsqu' il confie les transformation à l' ingénieur Doffuz (1666-1667) mettant à contribution entre autre Coysevox lui-même pour l' exécution de nombreuses statues. Entouré par Robert de Cotte, Armand-Gaston de Rohan marque à son tour ces jardins à la française de son sceau fastueux. Il en accentue notamment le caractère aquatique par le percement dans l' axe du d' un grand canal long de 4 km, précédé d' une vaste pièce d' eau et entrecoupé de cascadelles (1724-1733). Sur un élargissement circulaire, l' îlot de la Rondelle, Salins imagine un délicieux kiosque chinois (1728), détruit dès 1794 pour cause de "luxe insolant". Un jardin à l' anglaise s' ajoutera à ces aménagement après 1760. Liés au sort du château, les jardins sont abandonnés en 1798. Les parterres jouxtant l' édifice sera amputé d' un tiers lors de la creusement du canal de la Marne au Rhin (1845).2

Classement parmi les Monuments Historiques

Ancien château épiscopal des Rohan

Ensemble des façades et toitures, grand vestibule et les deux grandes salles du rez-de-chaussée.

Classé Monument Historique le 15/05/1922 J.O. du 16/02/1930

Escalier latéral sud du corps central.

Inscrit à l' inventaire des Monuments Historiques le 11/05/1979

Partie du jardin attenant au château

Classée Monument Historique le 26/02/1923 J.O. du 16/02/1930

Les terrains inscrits au cadastre sous le n° 1550 et s' étendant conformément au plan ci-annexé, en avant de la façade nord du château des Rohan, depuis la rue de l' Orangerie jusqu' au chemin qui relie la rue de Monswiller à l' avenue du Zornhof.

Classé Monument Historique par décret du 12/02/1933.

( Perspective du château ): terrain inscrit au cadastre sous le n° 1819 délimité à l' ouest par le chemin qui relie le rue de Monswiller à l' avenue du Zornhof, à l' est par le talus du chemin de fer de Molsheim, au sud par l' alignement de l' avenue du Zornhof, au nord par une ligne parallèle à l' axe de la perspective et symétrique de l' alignement de l' avenue du Zornhof par rapport à cet axe.

Classé Monument Historique par décret du 21/11/1934.

Château de Saverne

Date 1779 à 1857
Architecte Nicolas Alexandre Salins de Montfort

Historique: voirici [archive]

Plusieurs châteaux se sont succédé ici, à l' angle nord-est de l' enceinte urbaine, depuis le Moyen Age. Le donjon carré du château roman a d' ailleurs subsisté jusqu' au XVIIIe siècle.

A partir de 1417, Saverne devient résidence épiscopale. Le château médiéval est alors remanié par Guillaume de Honstein dans le premier quart du XVIe siècle, il en reste peu de chose. François-Egon de Fürstenberg le rempace partiellement par le "château carré" élevé pour l' essentiel entre 1668 et 1683.

A l' arrivé, de l' évêque Armand-Gaston de Rohan-Soubise charge Robert de Cotte de mettre au goût du jour la résidence d' ailleurs inachevée de son prédécesseur. Mais à partir de 1730, l' évêque et son architecte, accaparés par le chantier du palais épiscopal de Strasbourg, délaissent les projets savernois, différés jusqu' à la nomination de Louis-René de Rohan-Guéméné en 1779. L' incendie dévastateur qui ravage une partie des bâtisses existantes la même année entraîne la reconstruction presque immédiate de l' aile du sur jardin.

C' est Nicolas-Alexandre Salins de Montfort qui conçoit la majestueuse séquence néo-classique de la façade sur jardin, toute de grès rose, à trente-cinq travées de pilastres ioniques d' ordre colossal. Les avant-corps latéraux, couvert en pavillon, présentent une élévation identique sur trois travées, alors que l' avant corps central termine en attique a sept travées rythmées de colonnes corinthiennes.

De grandes baies en plein-cintre s' ouvrent au rez-de-chaussée, des fenêtres rectangulaires à l' étage; entre les deux s' inséraient les reliefs sculptés de dieux de la mythologie et de trophées, œuvre de Pierre Hencke. Telle quelle, cette façade présente une grande analogie avec les façades sur jardin du Palais Royale à Paris, par Victor Louis.

A cause de la Révolution, le chantier déjà compromis par l' incarcération du "Cardinal Collier" (1786) tourne court, peu après le début des aménagements intérieurs dont subsiste tout au plus des colonnes doriques en grès du vestibule, aujourd'hui disséminées à quelques carrefours des environs. Quant à l' élévation coté ville, rien n' y avait encore été entrepris.

Plus d' un siècle d' atermoiements sur le devenir de la résidence épiscopale sera nécessaire avant que Napoléon III ne décide d' y installer un asile pour veuves des haut fonctionnaires civils et militaires (1852). C' est le début de nouveaux travaux menés par Alphonse Lejeune, au terme desquels le château prendra l' aspect que nous lui connaissons désormais.

L' architecte altéra la façade de Salin en créant un entresol nécessitant la dépose des bas-reliefs, remplacés par des baies; quinze de ces bas-reliefs sont encastrés dans le mur de soutènement du château. Devant chacun des trois avant-corps il jette un pont par-dessus le fossé; celui-ci sera bordé d' une balustrade ponctuée par des vases. L' intervention du Second Empire est d' avantage sensible côté ville où Lejeune reproduit plus ou moins l' élévation de la principale, les subdivisions verticales en moins.

Le fronton triangulaire de l' avant-corps central est sculpté de figures allégoriques (sculpteur: Droz). Des ailes latérales encadrent des parterres et la cour d' honneur délimités par deux balustrades ornées de deux paires de statues: "un homme et une femme" dans le goût du XVIIIe siècle (fonte de J.J. Ducel, seconde moitié du XIXe siècle).

Une grille du jardin au chiffre de Napoléon relie les ailes aux deux pavillons d' entrées. L' aménagement intérieur, contemporain, ne rétablit que deux pièces d' apparat: le vestibule médian et le salon lambrissé donnant sur le jardin.3

Références

  1. Dictionnaire des Monuments Historiques d'Alsace (Livre)
  2. Dictionnaire des Monuments Historiques d' Alsace (page 388 et 399
  3. Dictionnaires des Monuments Historiques d' Alsace (page 397, 398 et 399