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Adresse:6 rue des Hallebardes (Strasbourg)

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6 rue des Hallebardes, 10 rue du Fossé des Tailleurs

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Date de construction 1765
Structure Immeuble

Date de surélévation 1792
Courant architectural Alsacien (colombage)

Date de démolition 1944

Date de construction 1955 à 1957
Architecte Mario Cardosi
Structure Immeuble
Courant architectural Style Auguste Perret
Il n'y a pas encore d'actualités sur cette adresse


Historique

Date 1765


Maison d'angle avec le Fossé des Tailleurs, elle est citée dans Seyboth en 1288 sous le nom Zum Eichhorn (A l'Ecureuil), nom qu'elle conserve jusqu'au XVIIe siècle1.

La maison fut reconstruite en 1765 par son propriétaire, le marchand Georges Michel Hering2, dont les armes sont reproduites sous formes de harengs dans les sculptures de la façade.

En 1792, le bâtiment est surélevé d'un étage en pans de bois par un charpentier2.

Le peintre Gustave-Adolphe Jundt (1830-1884) naquit dans cette maison, fils de Jean Jacques Jundt, marchand de papier et d'Henriette Amélie Kirtenstein. On trouvera plus de renseignements grâce au lien proposé vers l'article de Wikipedia, mais on trouvera aussi facilement sur internet de belles images des tableaux de ce peintre. Pour approfondir, il sera aussi utile de se référer à la notice que Julie Carpentier consacre à ce peintre dans le Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne3.

Le lithographe J.J. Jundt a son magasin de 1829 à 18414 au n°8, qui deviendra le n°6 avec la nouvelle numérotation après 1852. C'est Charles Ensfelder qui succèdera à J.J. Jundt, comme le montre un extrait de l'annuaire du commerce de 1846. Et lorsque ce dernier prendra sa retraite, c'est Jacob Doerr, qui lui succèdera, comme le montre un extrait de l'annuaire de commerce de 1868.

Le dossier de la Police du Bâtiment s'ouvre en 18625 par une demande de raccordement au réseau de gaz.

En 1913, un magasin de pianos s'installe au rez-de-chaussée, et en 1920, le propriétaire du magasin demande l'autorisation de percer un mur pour agrandir son magasin. Grâce à l'en-tête du papier à lettre du marchand de pianos, on revoit l'allure du bâtiment.

La façade vers la rue des Hallebardes comptait quatre travées de fenêtres, tandis que celle vers la rue du Fossé des Tailleurs en comportait cinq. Le rez-de-chaussée, percé d'arcades, possédait un appareil à refends. Les fenêtres du premier et du deuxième étage étaient dotées d'appuis galbés, de garde-corps à volutes et de linteaux légèrement cintrés dont certains étaient ornés de mascarons. Côté rue du Fossé des Tailleurs, une grecque (frise) soulignait l'allège des trois fenêtres centrales du deuxième étage. Par sa disposition et sa nature, cet ornement évoque celui de la façade de l'hôtel de Waldner de Freundstein au 17 rue des Charpentiers, construit en 1762.

En 19415

Démolition

Date 1944


Comme plusieurs maisons du secteur, la maison du 18e siècle est presque entièrement détruite lors du bombardement du 11.8.1944, comme on le voit sur la photo d'archive ci-dessous (Cote 1Fi103, Archives Municipales de Strasbourg).

Construction

Date 1955 à 1957
Architecte Mario Cardosi


Entre 1955 et 1957 est construit un immeuble à l'emplacement de l'ancien n° 6, rue des Hallebardes- 10, rue du Fossé des Tailleurs. L'architecte en est Marius Cardosi.

Il a sans douté été influencé par les réalisations d'Auguste Perret, dont on repère quelques caractéristiques, comme les revêtements en pierre de taille et la structure apparente au niveau des quatre travées en encorbellement côté rue du Fossé des Tailleurs.

Depuis la construction de l'immeuble et jusqu'en 1994 le rez-de-chaussée était occupé par l'orfèvrerie Husser.

Au rez-de-chaussée on trouve une enseigne connue. Les entrées du magasin, ainsi que de l'immeuble d'habitation se trouvent du côté de la rue du Fossé des Tailleurs. Pourtant, en cherchant l'adresse du magasin sur internet, on trouve le n° 6, et même à une reprise le n° 8 rue des Hallebardes...

En réalité, il n'y a plus, de toute évidence, d'entrée avec le n° 6 rue des Hallebardes. Mais vérification faite, le dossier de la Police du bâtiment porte encore ce numéro, comme numéro principal5.

Références

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