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« Adresse:Cathédrale Notre Dame de Strasbourg (Strasbourg) » : différence entre les versions

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|date5_début = 1873
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|date5_fin = 1879
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|architecte5=Gustave Klotz
|structure5 = Lieu de culte (église, temple, synagogue, mosquée)
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|date6_début = 1906
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|date6_fin = 1913
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|type6 = restauration, conservation
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|photo_principale = 2 Place de la Cathédrale Strasbourg 2541.jpg
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Pendant le siège de 1870 la cathédrale subit de nombreux dégâts. L’architecte de l’œuvre Notre-Dame, [[Personne:Gustave_Klotz|Gustave KLOTZ]], rétablit en 1873 la toiture détruite du vaisseau central en reconstruisant la charpente en bois et la couverture en cuivre (la charpente est divisée en trois tronçons : les secteurs sont séparés par des murs et des portes coupe-feu). Klotz remplace aussi l’ancien couronnement de la tour de la croisée du transept par la « Tour Klotz » de style néo-roman (1878 – 1879) en accord avec les parties orientales (romanes) de la cathédrale. De la même époque et du même style néo-roman sont les statues devant le portail sud, Erwin de Steinbach (architecte des portails du massif occidental) et sa (supposée) fille Sabine (qui aurait soit sculpté soit subventionné les figures de ces portails) par Philippe Grass (mort en 1876).
Pendant le siège de 1870 la cathédrale subit de nombreux dégâts. L’architecte de l’œuvre Notre-Dame, [[Personne:Gustave_Klotz|Gustave KLOTZ]], rétablit en 1873 la toiture détruite du vaisseau central en reconstruisant la charpente en bois et la couverture en cuivre (la charpente est divisée en trois tronçons : les secteurs sont séparés par des murs et des portes coupe-feu). Klotz remplace aussi l’ancien couronnement de la tour de la croisée du transept par la « Tour Klotz » de style néo-roman (1878 – 1879) en accord avec les parties orientales (romanes) de la cathédrale. De la même époque et du même style néo-roman sont les statues devant le portail sud, Erwin de Steinbach (architecte des portails du massif occidental) et sa (supposée) fille Sabine (qui aurait soit sculpté soit subventionné les figures de ces portails) par Philippe Grass (mort en 1876).
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Fichier:L'incendie de la Cathédrale Munch Auguste btv 1870.jpg|incendie de la Cathédrale, 1870, lithographie
Fichier:2 Place de la Cathédrale Strasbourg 7551.jpg|Tour Klotz en 2009
Fichier:2 Place de la Cathédrale Strasbourg 7551.jpg|Tour Klotz en 2009
Fichier:2 Place de la Cathédrale Strasbourg 7561.jpg|Tour Klotz avec église Saint - Paul dans le lointain en 2009
Fichier:2 Place de la Cathédrale Strasbourg 7561.jpg|Tour Klotz avec église Saint - Paul dans le lointain en 2009
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|date=XXème
|date=XXème
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Début XXe siècle la tour nord alourdie par la flèche s‘incline et menace de tomber sur la nef. L’architecte Johann Knauth, fait des injections de béton dans le sol, une grande première et un succès. Une plaque apposée en 2014 [[Actualités_adresse:5_place_du_Château_(Strasbourg)#M.C3.A9daillon_.C3.A0_la_m.C3.A9moire_de_Johann_Knauth|sur le bâtiment de la Poste]] rappelle son intervention<ref>MULLER, François, « La cathédrale en question », éditions du Signe, 2018, p. 39</ref>.
Début XXe siècle la tour nord alourdie par la flèche s‘incline et menace de tomber sur la nef.
 
En 1906, l'architecte [[Personne:Johann_Knauth|Johann Knauth]] commença ses recherches, qui confirmèrent l’imminence de la catastrophe. En 1912, on ferma donc provisoirement la nef par une palissade. Knauth commença la reprise des fondations de la tour en sous-œuvre, en injectant 2000 litres de béton. L'opération fut terminée une vingtaine d'années plus tard avec la participation de l'architecte [[Personne:Robert_Danis|Robert Danis]] (1926)<ref>{{Source|Strasbourg 1900 - Naissance d'une capitale (Livre)}} - p209</ref>.


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« C’est en 1911 que le projet de renouvellement total des fondations sous le grand pilier (nord) est approuvé par l’administration. Ces grands travaux de sauvetage de la cathédrale, exceptionnels pour l’époque, consistent dans un premier temps à corseter le grand pilier par un cerclage en béton armé. On procède ensuite au démontage des fondations en sous-œuvre, en maintenant le pilier en place à l’aide de presses hydrauliques. Enfin, une gigantesque plateforme en béton vient remplacer les fondations ottoniennes et gothiques. Le pilier ainsi stabilisé, la cathédrale est sauvée »<ref>« Bâtisseurs de cathédrale, Strasbourg mille ans de chantiers », œuvre collective, Editions La Nuée Bleue, Strasbourg, 2014, p. 94</ref>.
« C’est en 1911 que le projet de renouvellement total des fondations sous le grand pilier (nord) est approuvé par l’administration. Ces grands travaux de sauvetage de la cathédrale, exceptionnels pour l’époque, consistent dans un premier temps à corseter le grand pilier par un cerclage en béton armé. On procède ensuite au démontage des fondations en sous-œuvre, en maintenant le pilier en place à l’aide de presses hydrauliques. Enfin, une gigantesque plateforme en béton vient remplacer les fondations ottoniennes et gothiques. Le pilier ainsi stabilisé, la cathédrale est sauvée »<ref>« Bâtisseurs de cathédrale, Strasbourg mille ans de chantiers », œuvre collective, Editions La Nuée Bleue, Strasbourg, 2014, p. 94</ref>.
Une plaque apposée en 2014 [[Actualités_adresse:5_place_du_Château_(Strasbourg)#M.C3.A9daillon_.C3.A0_la_m.C3.A9moire_de_Johann_Knauth|sur le bâtiment de la Poste]] rappelle l'intervention de Knauth<ref>MULLER, François, « La cathédrale en question », éditions du Signe, 2018, p. 39</ref>.


En 1944, c'est la tour Klotz, construite après 1870, qui fut gravement endommagée et des voûtes furent crevées. Mais à chaque fois, la cathédrale de Strasbourg fut restaurée, reconstruite.
En 1944, c'est la tour Klotz, construite après 1870, qui fut gravement endommagée et des voûtes furent crevées. Mais à chaque fois, la cathédrale de Strasbourg fut restaurée, reconstruite.
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