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Adresse:Rue du Général Koenig (Neuwiller-lès-Saverne)

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Rue du Général Koenig (Neuwiller-lès-Saverne)

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Date de construction environ 1050
Structure Lieu de culte (église, temple, synagogue, mosquée)
Courant architectural Roman

Date de extension environ 1180 à 1258

Date de transformation 1768 à 1773
Architecte François Pinot

Date de restauration 1852 à 1858
Architecte Emile Boeswillwald

Classement Monument Historique 1840
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Eglise abbatiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul1

Date XIe siècle au XVIIIe siècle

Le choeur, le transept et une travée de la nef ont été construits entre 1180 et 1220 environ, le reste de la nef a été édifié entre 1220 et 12582.

La façade occidentale a été reconstruite entre 1768 et 1773 par l'architecte François Pinot2.

L'église a été classée Monument Historique en 1840 et a été restaurée entre 1852 et 1858 par l'architecte Emile Boeswillwald2.

L’église renferme deux chapelles superposées datant du XIe siècle.

Orgue

Orgue de Nicolas Dupont3 de 17784.

Chapelle haute

Date XIe siècle


La chapelle haute abrite des tapisseries du début du XVIe siècle, représentant la vie et les miracles de saint Adelphe. La chapelle est habituellement fermée.

Le service de l’inventaire décrit 4 tapisseries, qu'ils classe en 4 panneaux :

1er panneau : l’annonce de la naissance du saint, la naissance du saint, le saint à l’école, le saint sacré évêque de Metz, le saint exorcisant des possédés.

2e panneau : le saint ressuscitant des morts, la charité du saint, l’hospitalité du saint, le lavement des pieds des pélerins, la mort du saint.

3e panneau : la révélation des reliques, l’inventaire des reliques, la translation des reliques de Metz à Neuwiller, le miracle du vin.

4e panneau : le sacrilège puni, la guérison des malades, les miracles, la reconnaissance des reliques, l’apothéose du saint.

On apprend encore, grâce à la source citée qu’ il est probable que ces tapisseries aient été exécutées sur commande du comte Philippe III de Hanau-Lichtenberg (1482-1538) qui régna à partir de 1504, car on sait qu'il vouait une adoration particulière à saint Adelphe (on trouve davantage de détails dans cette source très richement documentée).

Les tapisseries furent restaurées à plusieurs reprises, notamment en 1867-68, aux Gobelins, sur proposition faite au congrès archéologique de Reims de 1860 par le chanoine Alexandre Straub, puis en 1972 et en 2004. En 1867, elles auraient été présentées à l'exposition internationale de Paris5.

Références

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