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Adresse:Eglise protestante (Weiterswiller)

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Rue de l'Eglise (Weiterswiller)

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Date de construction environ 1100
Structure Lieu de culte (église, temple, synagogue, mosquée)

Date de transformation environ 1450
Courant architectural Gothique

Date de transformation 1525

Classement Monument Historique 26/9/1921
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Eglise Protestante

Date environ 1100

Il existait un sanctuaire dès l’époque romane, dont subsiste aujourd’hui « le pignon d’entrée, une baie en plein cintre et le clocher percé d’oculus, dont une pierre du chaînage d’angle porte une tête d’homme barbu ».

Au XVe siècle, l’édifice est percé de baies ogivales qui éclairent la nef et le chœur. C’est de cette époque que datent les superbes fresques murales dont il est question dans la section suivante.

Un dernier remaniement de la nef est effectué au XVIe siècle, comme l’indique la date [15251] gravée au-dessus de l’arc triomphal. Il existe des systèmes de verrouillage installés sur la porte principale et la porte latérale, qui indiquent que l’église pouvait éventuellement servir de lieu de refuge2.

On trouvera également un historique et une description précise de l’église en consultant la fiche de l’Inventaire général du patrimoine culturel en ligne1.

Enfin, on précisera que l’horloge de l’église a été installée en 1869 par les frères Ungerer. On notera qu’elle n’a qu’une seule aiguille, pour réduire son coût, ce qui en fait aujourd’hui une rareté3.

Fresques murales du XVe siècle

Date environ 1450

"Construite vers le début des années 1100, l'église Saint Michel de Weiterswiller, on ne la mentionne qu'au milieu du XIVe siècle. Elle devient temple lorsque la Réforme est imposée en 1543 par les seigneurs de Fleckenstein, dont quatre membres y sont ensevelis.

Le bâtiment est partagé entre confession catholique et protestante de 1717 et 1874, avant que la paroisse Saint Michel soit créée à part et l'ancienne église devenue exclusivement vouée au culte réformé.

Lors de l'arrivée de la Réforme, les murs de l'église devenue temple furent recouverts d'une matière solide pour en recouvrir les fresques et les représentations du divin. Conservées par l'enduit, les fresques ne furent redécouvertes qu'en 1906, mais gardèrent pour la plupart l'état dans lequel elles étaient au XVIe siècle.

Elles représentent majoritairement des scènes de la Génèse, de la Passion du Christ et du Jugement Dernier."4

N.B. : Contrairement à ce qu'affirme dans son introduction la source citée ci-dessus, au moment de l'introduction de la Réforme par les Fleckenstein en 1546, c'est évidemment le seul culte protestant qui a sans aucun doute été célébré dans cet église (et non pas un culte dit "mixte"). C'est seulement à partir du début des années 1700 et jusqu'en 1874 que l'église est effectivement devenue simultanée (les Protestants étant alors obligés de partager leur église jusqu'à ce la construction d'une église catholique en 1872 mette fin au simultaneum).

Lien externe: Wikipedia [archive]

Classement parmi les Monuments Historiques

Date 26/9/1921

Eglise protestante.

Classement parmi les Monuments Historiques le 26/9/1921 J.O. du 16/02/19305

Vues artistiques de l'architecte Tim Helmlinger

Date 1937 à 1944
Architecte Tim Helmlinger

Voici cinq vues artistiques montrant l'église protestante de Weiterswiller, dues à l'architecte Tim Helmlinger.

Les deux premières vues sont des dessins au crayon de couleur et montrent l'église dans son entier. Ces dessins datent de juin 1937, période qui coïncide avec l'installation de Hermann Graff, beau-frère de l'architecte, comme pasteur à Weiterswiller, où il restera en fonction jusqu'en 1950.

Les trois autres vues sont des aquarelles et ne montrent que le clocher de l'église à travers les maisons d'habitations à colombages du village. Ces aquarelles ont été réalisées au début de l'automne et de l'hiver 1944, saisons pendant lesquelles l'architecte et son épouse et leurs trois premiers enfants avaient "trouvé refuge" pendant la guerre à Weiterswiller (un quatrième enfant est né à Weiterswiller durant cette période). L'architecte se retrouvant sans travail, n'avait alors pas hésité à sortir son chevalet et ses pinceaux pour immortaliser le village dans la neige.

Références

  1. a et b Mérimée_(site_internet) Notice Mérimée IA67006848 [archive] consulté le 27/10/2018
  2. Le Patrimoine des Communes du Bas-Rhin, Editions Flohic, 1999, page 988
  3. Article de Emmanuel Viau dans les DNA du 31 décembre 2006 : « Le mystère de l’horloge à aiguille unique »
  4. JDS [archive]
  5. Mérimée_(site_internet) Notice Mérimée PA00085222 [archive] consulté le 27/10/2018

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