Loading...

Adresse:Cimetière Saint Louis (Strasbourg)

De Archi-Wiki

place du Corps de Garde

Image principale



Chargement de la carte...

Date de construction environ 1350
Structure Cimetière

Date de construction environ 1842

Date de construction 1883

Date de construction 1889
Structure Statue/sculpture/oeuvre d'art

Date de construction 1910

Date de construction environ 1910
Structure Cimetière

Date de construction 1915
Structure Statue/sculpture/oeuvre d'art

Date de construction 1923
Sculpteur Alfred Marzolff
Structure Cimetière

Date de construction 1984
Il n'y a pas encore d'actualités sur cette adresse


Cimetière Saint Louis1

Date environ 1350

C'est le plus ancien et le plus petit cimetière de Strasbourg.

Plusieurs personnalités sont inhumés dans ce cimetière dont :

- Adolf Michaelis [archive], professeur d'archéologie à l'Université de Strasbourg et à l'origine d'une collection de moulages entreposés dans les sous-sol du Palais Universitaire [archive].

- Gustave Oberthur, architecte dont la production a été prolifique à Strasbourg

Monument Jean-Jacques Redslob

Date environ 1842

Le monument de Jean-Jacques (Johann-Jacob) Redslob (1794-1842) consiste en un obélisque massif en grès, situé à droite du cimetière, près du mur.

Il porte la dédicace suivante, qu’on peut traduire ainsi : « A leur ami Jean-Jacques Redslob, né le 28 février 1794, décédé le 31 mai 1842. La Robertsau reconnaissante ».

Jean-Jacques Redslob était un grand propriétaire terrien de la Robertsau et membre du Conseil Municipal. Une rue Redslob est d’ailleurs dénommée à la Robertsau d’après cette famille qui a donné bon nombre de notables strasbourgeois, théologiens et professeurs, ayant possédé plusieurs campagnes à la Robertsau.

On précisera encore que cette famille, protestante luthérienne, était venue de Berlin à Strasbourg en 1616 , sous le nom Retzloff (Ratislav).

Monument de la famille Riff

Date 1883

L’enclos funéraire de la famille Riff est pourvu d’une belle grille en fer forgé et abrite plusieurs monuments de la famille, parmi lesquels ceux de deux pasteurs, identifiables par le décor d’emblèmes ecclésiastiques sculptés sur leur fronton :

- Charles Frédéric (Karl-Friedrich) Riff (1790-1864) : il fut pasteur à la Robertsau pendant 47 ans de 1817 à 1864. et oeuvra aux côtés de l’abbé Gaucheron pour l’agrandissement de l’ancienne chapelle de la Robertsau ou la construction d’un nouveau lieu de culte.

- Frédéric (Karl-Friedrich) Riff (1824-1883) : fils du précédent, il prit sa relève au poste de pasteur en 1864. Il devint ensuite président du Consistoire Saint-Guillaume et inspecteur ecclésiastique de cette église.

C’est en mémoire de ce dernier qu’une rue à la Robertsau porte son nom depuis 1918 (auparavant dénommée Kirchpfad) (cette rue va de la rue Schultz à la rue Redslob).

Monument de Jean David Herrmann et famille

Date 1889

Le monument de l’entrepreneur en constructions Jean David Herrmann [archive] (1816-1889) et sa famille se compose d’une dalle et d'un obélisque.2

Monument funéraire Adolf Michaelis

Date 1910

Le monument funéraire d'Adolf Michaelis (1835-1910), professeur d’archéologie classique à l’Université de Strasbourg, se présente sous la forme d’une stèle en pierre artificielle, qui est la copie d’une stèle grecque à palmettes du cimetière antique de Céramique à Athènes.

« Adolf » Theodor Friedrich Michaelis est né le 22 juin 1835 à Kiel, fils d’un professeur de gynécologie de l’Université de Kiel. Il s'est marié à deux reprises, et est décédé le 12 août 1910 à Strasbourg, au n° 37, avenue de la Forêt-Noire, où il occupait le premier étage.

Après des études d’archéologie et de philologie à Leipzig, il est nommé directeur du musée archéologique de cette ville où il est contacté en 1872 par le baron de Roggenbach pour occuper le poste de professeur d’archéologie classique à la Reichsuniversität de Strasbourg.

Il publie de nombreux ouvrages consacrés à la sculpture grecque et à l’histoire de l’archéologie. Simultanément, il a créé le Musée des Moulages à Strasbourg. Constituées de moulages des sculptures majeures découvertes lors des grandes fouilles menées en Grèce et en Italie, ces collections sont actuellement regroupées dans les sous-sols du Palais Universitaire de Strasbourg et constituent aujourd'hui le Musée Adolf Michaelis [archive] ou gypsothèque de Strasbourg.

Caveau Méja

Date environ 1910

Le caveau Méja est situé dans un enclos familial privé en bordure du cimetière.

Il se présente sous la forme d’un grand édifice d’inspiration néo-romane, portant la lettre M au fronton, au-dessus d’une lourde porte en bronze. Selon le guide cité en source, il abrite un vaste escalier intérieur en marbre blanc qui mène au caveau.

Selon la même source, Ernest Méja était directeur de la Banque de France.

Il était né le 21 mars 1851 à Strasbourg, « au n° 184, Robertsau, quartier rouge », fils de Antoine Joseph Méja, « facteur à la poste aux lettres », et de Barbe Taglang.

Il est décédé le 5 décembre 1910 à Paris.

Sans garantie, on datera l’édifice d’environ 1910.

Monument funéraire de Wilhelm Wiegand

Date 1915

Le monument funéraire de l’archiviste et historien Wilhelm Wiegand (1851-1915) consiste en une stèle en pierre sous le fronton triangulaire de laquelle on découvre une frise représentant une scène mythologique.

Il n’a pas été répertorié dans le guide des cimetières n° 3, consacré au cimetière Saint-Louis de la Robertsau, et on comprend aisément pourquoi : le texte funéraire gravé sur la stèle est en effet devenu quasiment illisible.

Wilhelm Wiegand est né le 5.11.1851 à Ellrich / Harz, Allemagne et décédé le 8.3.1915 à Strasbourg. Il était l’époux de Johanna Marie Becker originaire de Landau, et décédée après 1918 en Allemagne.

Il avait découvert Strasbourg comme jeune infirmier volontaire à l’issue du siège de 1870. Bien qu’il eut entrepris des études d’histoire à Leipzig et à Berlin, il s’inscrivit alors à la nouvelle Université impériale de Strasbourg, où il présenta sa thèse de doctorat consacrée à l’ Histoire de mon temps , de Frédéric II (1874).

Il eut ensuite une carrière d’archiviste à Strasbourg, où il prit la succesion de Spach à la tête des Archives du district de Basse-Alsace (Archives Départementales). C’est lui qui organisa le transfert des Archives vers le nouveau bâtiment de la rue Fischart. Il fut également chargé de cours, puis professeur extraordinaire, assurant les exercices de paléographie au Séminaire d’histoire du Moyen Age.

Aux Archives, c’est Hans Kaiser qui lui succéda en 1910. Il eut également une riche activité d’historien. Mais la source citée mentionne cependant que Wilhelm Wiegand adopta une « position de nationaliste allemand » qui le conduisit à condamner publiquement l’existence de la double-culture alsacienne, tout comme celle de la Révolution française comme matrice du patriotisme français. Pour situer ces renseignements dans leur contexte et avec leurs nuances, le curieux aura cependant intérêt à lire l’intégralité de la notice évoquée, proposée ici en annexes.

On précisera pour finir que Jean-Yves Mariotte, l’un des deux auteurs de cette très riche notice, était lui-même directeur des Archives municipales de Strasbourg de 1983 à 2001. Décédé en 2003, il est également inhumé au cimetière Saint-Louis, à la Robertsau.

Sources et liens externes :

- Article de Wikipédia [archive] (en allemand), consulté le 27/05/2017.

- Jean-Yves Mariotte et François Igersheim, in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne n° 40 , pages 4232 à 4234.

Ancien Monument aux Morts de la Robertsau

Date 1923
Sculpteur Alfred Marzolff

Ce monument, sculpté dans la pierre en 1923 par Alfred Marzolff, représente une femme assise en pleurs tenant une torche abaissée.

Il était en fait la partie figurative d’un ancien monument dédié aux morts de 1914-1918, dont on trouve une photo dans le guide cité en source, page 33. Plusieurs photographies sont également disponibles en ligne sur le site monumentsauxmorts.fr4.

Ce monument était à l’origine pourvu d’arcatures et s’élevait sur la place du Corps de Garde devant le cimetière jusqu’en 1940, date à laquelle il a été démantelé par les troupes nazies. La partie du monument sculptée par Alfred Marzolff se trouve aujourd’hui à l’intérieur du cimetière, près du carré de la famille de Pourtalès.

Après la guerre de 1939-1945, l’ancien monument aux morts a été remplacé par un nouveau monument, situé place du Corps de Garde, dont le relief en bronze est dû au sculpteur René Hetzel (1902-1972)5.

Monument funéraire de la famille Waldheim

Date 1937-1939

Monument orné d’un ange en galvanoplastie placé de face, les yeux levés vers le ciel, ailes déployées et bras ouverts pour accueillir le défunt. Il est posé sur un rocher portant la plaque nominative.

Comme le monument de la famille Brill, situé dans le même cimetière, l’ange est un modèle commercialisé par la Galvanoplastische Kunstanstalt Geislingen6.

Monument Patrice Muller (1949-1984)

Date 1984

Le monument Patrice Muller (1949-1984) est un beau monument contemporain représentant deux mains en bronze se joignant verticalement sur un socle de granite.7

Références

  1. Strasbourg.eu (site internet)
  2. Guide des cimetières n°3 de la Ville de Strasbourg, Strasbourg, 2008, page 12.
  3. Guide des cimetières n° 3 de la Ville de Strasbourg, Strasbourg-Robertsau, cimetière Saint-Louis, éd. 2008, Strasbourg
  4. http://monumentsauxmorts.fr/crbst_2391.html [archive] consulté le 22/02/2020
  5. Guide des cimetières n° 3 de la Ville de Strasbourg, Strasbourg-Robertsau, cimetière Saint-Louis, éd. 2008, Strasbourg
  6. Guide des cimetières n° 3 de la Ville de Strasbourg, cimetière Saint-Louis, édition 2008, Strasbourg, pages 49 et 30. Remarque : la date du monument (1937-1939) qui est donnée par ce guide mériterait d’être confirmée par une recherche plus approfondie, car elle pourrait être plus ancienne
  7. - Guide des cimetières n° 3 de la Ville de Strasbourg, cimetière Saint-Louis, Strasbourg, édition 2008, page 27.

Sources

- Guide des cimetières n° 3 de la Ville de Strasbourg, cimetière Saint-Louis, édition 2008, Strasbourg, page 15

- Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne n° 30, pages 3112 à 3115.

- Robert Pfister, in « Un village dans l’histoire de l’Alsace », éd. Le Verger, 1988, page 218. - Guide des cimetières n° 3 de la Ville de Strasbourg, cimetière Saint-Louis, Strasbourg, 2008, page 10.

- Dictionnaire historique des rues de Strasbourg, éd. 2002, page 334 - Guide des cimetières n° 3 de la Ville de Strasbourg, cimetière Saint-Louis, Strasbourg, éd. 2008, pages 24-25.

- Etat civil numérisé du Bas-Rhin-Adeloch.

- Annuaires de Strasbourg en ligne.

- Article de Wikipédia [archive] sur le Musée Adolf Michaelis, consulté le 25/05/2017. - Guide des cimetières n° 3 de la Ville de Strasbourg, cimetière Saint-Louis, édition 2008, Strasbourg, page 53

- Etat civil numérisé du Bas-Rhin-Adeloch.

Contribuez aussi à cet article

Commentaires[modifier | modifier le wikicode]

Loading comments...