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Adresse:Aquarium de Biarritz (Biarritz)

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Plateau de l'Atalaye (Biarritz)

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Date de construction 1933 à 1933
Structure Musée
Courant architectural Art Déco
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Ancien Musée de la Mer

Date 1933
Architecte Joseph Hiriart 
François Lafaye 
R. Lacoureyre



Historique trouvé en ligne

L’ancien Musée de la Mer, actuel Aquarium de Biarritz, fut l'un des premiers établissements français où l'on parlait de l'océanographie à un public qui se passionnait pour le monde fascinant des océans.

Mais il faudra attendre jusqu'après-guerre, pour que la municipalité envisage la création d'un institut ou musée océanographique. C’est André Giret, alors administrateur de l'Inscription Maritime de Bayonne, qui proposa alors de l'installer dans le bâtiment des magasins de la ville, près du Rocher de la Vierge, accolé aux falaises du plateau de l'Atalaye.

En 1930, la municipalité donna son accord, et le concours d'architectes fut remporté par  Hiriart, Lafaye et Lacoureyre.

En 1933, le beau bâtiment Art déco abritant aujourd’hui l'Aquarium de Biarritz ouvrit ses portes au public, très exactement le 10 août 1933. Il s’agissait pour l’époque d’une réalisation tout à fait moderne dans son architecture, sa décoration et son aménagement. Mais l'inauguration officielle n’eut lieu que 2 ans après son ouverture, à savoir le 7 juillet 1935.   Depuis sa création, le lieu concernait avant tout le golfe de Gascogne. Son but essentiel était de montrer l'océan sous toutes ses formes : les fonds marins, le rôle de la mer dans la formation des continents, le peuplement des eaux, l'exploration et l'exploitation de ces espaces qui recouvrent 71% de la surface terrestre.

Du point de vue architectural, concernant l’aspect du bâtiment vu d’une certaine distance, la date de 1952 est très importante, car c’est à cette date que les premiers bâtiments prirent corps au-dessus du bâtiment initial, hébergeant le CERS (Centre d'Études et de Recherches Scientifiques).

Cette construction peut encore être admirée aujourd’hui, et on notera en particulier que, postérieure d’une vingtaine d’années au bâtiment initial, elle s’harmonise pourtant encore aujourd’hui admirablement avec lui.

Il est difficile de dire cependant exactement ce qu’il en est de l’aspect de l’ensemble des bâtiments abritant aujourd’hui l’Aquarium de Biarritz, mais pour qui est intéressé par les dernières transformations ou extensions, la source consultée et dont nous avons puisé l’essentiel de notre texte, pourra sans aucun doute l’éclairer1.

Essai de description

On peut constater que le bâtiment original, qui constitue la bas de tout l’édifice, a été bien sauvegardé, et on est encore impressionné, près d’une centaine d’années plus tard, par sa modernité naissante : grandes baies vitrées carrées aux deux extrémités encadrant un bâtiment central très animé, ressemblant presque à un buffet d’orgue baroque, surmontant une entrée pourvue d’une signalétique soignée et investie, avec des lettres majuscules quasiment sculptées, au centre de laquelle on trouve la représentation schématique d’un poulpe pourvu de huit bras munis de ventouses, judicieusement choisi pour symboliser les lieux (qui étaient alors « Le Musée de la Mer »).

On remarquera aussi, ornant le sommet de la façade, une sorte d’écusson sculpté dans une pierre de couleur foncée, contrastant avec la blancheur de la façade. Deux coquillages et une étoiles, sans aucun doute symboliques, surmontent une scène bucolique montrant cinq personnages embarqués, dont trois sont en train de ramer de toutes leurs forces dans une barque intemporelle sur des flots qu’on reconnaît sous la forme de quatre triangles, le tout surmontant une baleine flottant, elle, dans un grand triangle inversé, représentant le fonds marin.

Des traits verticaux font par ailleurs clairement écho aux lignes verticales de la grand façade blanche, et un crochet au sommet de l’« écusson » évoque le crochet d’une véritable barque pour l’attacher à la terre ferme. Certes, cette description est « naïve », mais la représentation elle même ne l’est-elle pas ?

Disons pour résumer qu'on peut parler, concernant la base de ce bâtiment, de « pépite Art Déco » dont la « radicalité » pour l ‘époque est encore palpable de nos jours, faisant de ce bâtiment une pièce architecturale d’exception.

D’autant que la construction qui s’est greffée sur le bâtiment initial, et qui daterait du début des années 50, et qui est plutôt en phase avec le modernisme qui a suivi la période Art Déco, se marie à merveille, avec ses formes arrondies et sa série de grande baies lumineuses, au bâtiment initial.

Références



Références

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