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Adresse:4 rue des Juifs (Strasbourg)

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4 rue des Juifs

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Date de construction environ 1870
Structure Maison

Date de transformation 1954
Il n'y a pas encore d'actualités sur cette adresse


Vers 1850

Date environ 1850


Dans l'ouvrage de Seyboth Strasbourg Historique et Pittoresque les n° 4 à 8 étaient des prébendes du Grand Choeur de la Cathédrale, en communication avec les n° 5 et 7 de la rue des Frères, habités par des hommes d'église jusqu'après 17891.

D'après Jean-Michel Wendling, historien, spécialiste du bâti à Strasbourg, il s'agirait seulement des n° 6 à 8 (maisons 98, 99 et 100 du plan Blondel, voir ci-dessous) de la rue des Juifs2.

Construction3

Date environ 1870


Il s'agit sans doute d'un des plus petits immeubles de Strasbourg, et surtout le plus étroit de la ville, se résumant à une porte et à une fenêtre, et qui semble encore occupé aujourd'hui. Quand commence son histoire ? C'est évidemment très difficile à cerner. La date proposée de 1870 est plausible.

Le dossier de la Police du Bâtiment s'ouvre en 1875, mais le premier document date de 1893 et concerne une demande d'autorisation d'une enseigne pour Mme Brack, qui signale qu'elle y a transféré son magasin situé au n° 7 rue du Temple Neuf, sans qu'on sache de quel type de commerce il s'agissait.

Puis on saute à 1924, encore à l'occasion d'une demande d'autorisation pour la pose d'une enseigne de la part d'Elies Marggraf, mais cette fois l'on apprend qu'il s'agit d'une bibliothèque de prêt (Abonnement de lecture- Papeterie-Librairie Leihbibliothek).

Transformation3

Date 1954


En 1954, pose d'une nouvelle porte, qui est l'oeuvre du menuisier-ébéniste Marcel Nuss, situé 22 rue de La Broque. Un courrier de la Maison de foie gras Feyel, située 27 rue du Dôme, motive l'intérêt que représente pour elle et pour son triporteur "une porte qui prendra toute la façade pour pouvoir y entrer des colis encombrants qui n'entrent pas par notre porte 27, rue du Dôme, comme par exemple des cadres ou des containers de terrines vides ". La largeur de la porte en question est d'environ 1m 75, précise le courrier, et on apprend encore que l'immeuble appartient à l'époque à Marguerite Lindauer.

Le dernier événement concernant cette adresse est constitué par la demande de la Ville en 1969 d'entretenir la façade défectueuse de l'immeuble, demande adressée à la maison Feyel-Bijon. L'administrateur-directeur général adjoint Hubert Bijon, répond à la Ville que son entreprise n'est pas propriétaire de l'immeuble et qu'il transfère sa demande à Mademoiselle Lindauer, domiciliée 5 rue Massenet, qui semble s'être occupée ensuite des travaux.

Références