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Adresse:46 Rue Jacques Kablé (Strasbourg)

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46 Rue Jacques Kablé (Strasbourg)

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Date de construction environ 1900
Structure Maison
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Construction1

Date environ 1900

Description

Maison construite au tout début du XXe siècle, avec une façade relativement asymétrique, l’entrée se trouvant tout à gauche, surmontée d’une unique baie et d’une petite lucarne sur le toit.

A droite de la façade, on trouve au rez-de-chaussée et au premier étage deux fois deux baies jumelées, ornées d’un balcon au garde-corps aux lignes serpentines typiques de l’Art Nouveau . Les baies sont par ailleurs surmontées d’un pignon sous la forme d’une grande lucarne, sous laquelle la corniche s’interrompt.

Les linteaux de l’entrée et des baies présentent tous des arcs de décharge décoratifs, qui sont aujourd’hui à peine visible, car sans doute recouverts de peinture récemment.

Historique

L’historique de cette maison est malheureusement très difficile à établir, même en consultant le dossier de la Police du Bâtiment.

Cela est sans doute le cas en raison de l’ancienneté du dossier, conjuguée à la situation très complexe de cette rue (Steinwallstrasse).

Relativement excentrée, l’activité industrielle et industrieuse semble en effet y avoir été malgré tout très présente, en particulier dans les années où la plupart des constructions y ont été élevées.

Pour toutes ces raisons, la question de savoir qui est le maître d’oeuvre de la maison traitée ici ne trouvera malheureusement qu’une réponse très hypothétique.

Pourtant, très souvent, le premier document du dossier est un élément qui est clairement relié au bâtiment originel auquel le dossier est consacré.

Si c’était le cas ici, il se pourrait donc que le courrier de la veuve de l’architecte-entrepreneur August Pasdach qui ouvre le dossier et qui date du 30 décembre 1889, concerne la maison décrite ci-dessus. L’ennui, c’est que d’après l’annuaire d’adresses de Strasbourg de 1901, les n° 46 et 48 de la « Streinwallstrasse » ne sont pas encore bâtis (46 und 48 unbebaut).

Mais dès l’annuaire de 1902, le n° 46 existe et est occupé par un commerçant qui s’appelle Louis (Ludwig) Loyson, qui en est le propriétaire, et qui occupe le rez-de-chaussée et l’étage. Mais s’agit-il bien du n° 46 d’aujourd’hui ?

Si c’était le cas, l’hypothèse d’une construction par la veuve d’August Pasdach serait dès lors bien fragilisée. On se consolerait cependant en se disant que si le nom du maître d’oeuvre reste inconnu, on connaîtrait donc au moins le nom du maître d’ouvrage.

D’autant que ce dernier est à coup sûr à l’origine du premier dessin contenu dans le dossier des Archives, et réalisé en octobre 1904 à l’occasion de sa demande d’autorisation de construire, sauf erreur de notre part, un bâtiment annexe contigu à la maison étudiée dans cette notice.

Le maître d’oeuvre est cette fois l’entreprise Diebold u. Sohn, dirigée par la veuve de l’architecte-entrepreneur.

Mais malheureusement il est impossible d’établir si cette entreprise a également construit la maison décrite ci-dessus…

Façade sur rue

Dans les années 1990 la façade était décorée d'un clown s'envolant...

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Date 2023

Références