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Adresse:2-4 Rue Adèle Riton (Strasbourg)

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2-4 rue Adèle Riton

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Date de construction 1885
Architecte Eduard Stecher
Structure Immeuble
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Construction1

Date 1885
Architecte Eduard Stecher


Immeubles construits en 1885, en même temps que le n° 24, rue de Bouxwiller, qui forme l’angle avec la rue de Bouxwiller, et où on peut lire la date de construction sur la clé du grand portail d’entrée.

Les deux immeubles sont quasiment jumeaux, formés de deux étages, avec une façade pourvue de deux bandeaux plus ou moins prononcés, et d’un très léger ressaut vertical central.

Mais leur caractéristique principale se situe au niveau du rez-de-chaussée, où l’on observe un appareillage en pierre rose bien organisé, se limitant cependant à l’espace autour de l’entrée, qui est en retrait et accessible au moyen de quelques marches.

La consultation du dossier des n° 2-4, rue Adèle-Riton n’apporte malheureusement pas de renseignement concernant la construction, ce qui est normal puisqu’il ne s’ouvre qu’en 1890, donc cinq années après l’ élévation des deux immeubles.

Il faut, pour en savoir davantage, se référer au dossier du n° 24, rue de Bouxwiller (899W444) qui confirme la date de construction en 1885, et nous apprend que celle-ci concerne en réalité trois immeubles de deux étages, à savoir le n° 24 rue de Bouxwiller et les n° 2 et 4, rue Adèle-Riton (Erbauung dreier zweistöckigen Wohnhäuser).

Le maître d’œuvre, auteur du projet et des dessins contenus dans le dossier, est l’architecte-entrepreneur Eduard Stecher, situé 5 rue Kuss (Kühsgasse 5). Son projet est daté du 31 janvier 1885, qui est également la date du permis de construire (Beschluss).

Le maître d’ouvrage est Gottlieb Guhl, un rentier domicilié au n° 10, rue de Bouxwiller.

Mais dès le 17 avril 1885, un nouveau permis de construire autorise les entrepreneurs Ihl et Azoné à l’élévation d’un étage supplémentaire, sauf que cela ne concerne que le seul n° 24, rue de Bouxwiller, cette transformation désolidarisant définitivement les trois immeubles.

Les 2-4, rue Adèle Riton sont en effet restés à l’état de deux étages et peu de choses les distinguent aujourd’hui l'un de l'autre, si ce n’est la date de leur dernier ravalement, ou que les trois lucarnes du n° 4 paraissent un peu plus étroites que celles du n° 2.

Références