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Adresse:13 rue des Drapiers (Strasbourg)

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2 rue Sainte Hélène, 13 rue des Drapiers

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Date de construction 1975 à 1981
Architecte Pierre Kleinhans
Michel Boileau
Structure Immeuble
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Poêle de la tribu des Tanneurs

Date environ 1390


D'après un renseignement tiré de l'ouvrage de Seyboth Das Alte Strassburg, le poêle de la tribu des Tanneurs se trouvait au n° 13, rue des Drapiers, cité dès 1390 et jusqu'à 17911.

Une veille famille strasbourgeoise est devenu aubergiste au poêle des tanneurs en 1717, chaque poêle avait en effet une auberge, ce qui était pratique pour les réunions et était aussi un revenu pour la tribu2.

L'aubergiste en question s'appelait Tobias Gundelwein, époux en 1717 de Maria Magdalena Reubel3.

Construction4

Date 1975 à 1981
Architecte Pierre Kleinhans
Michel Boileau


L'édification de cet ensemble immobilier comprenant deux adresses distinctes, deux styles de construction différents, ne semble pas avoir été de tout repos. Elle a en effet nécessité deux dossiers, le premier des deux démarrant en 1974, le deuxième en 1977, les travaux n'étant toujours pas complètement terminés en 1981.

Les maîtres d'oeuvre sont les architectes D.P.L.G. Michel Boileau et Pierre Kleinhans. Le commanditaire est la "S.C.I. Sainte Hélène", avec comme maître d'ouvrage A. Kiehl et Fils, situé 17, rue Frédéric, au Neudorf.

Pour rédiger cette fiche, seul le deuxième dossier a été consulté. où l'on apprend que le permis de construire daté du 5.9.1975 a été prorogé le 27.7.1976. En février 1981, le bâtiment ayant son entrée rue Ste-Hélène est habité. Le bâtiment sur la rue des Drapiers esr presque extérieurement achevé, mais les travaux d'aménagement intérieurs se poursuivent.

On remarquera la différence de style radicale entre les deux immeubles. Celui dont l'entrée se situe rue Sainte-Hélène est typique de ces immeubles modernes construits dans les années 70 à la Petite France, lorsqu'ils doivent s'inscrire dans un quartier historique. L'autre bâtiment dont l'entrée se situe rue des Drapiers respecte, lui, carrément la physionomie des maisons alsaciennes d'autrefois. S'agit-il d'une évocation de la maison qui se situait ici auparavant ?

Précisons également que nous ignorons la date de destruction de la maison précédente.

Références

  1. Seyboth Das Alte Strassburg (Livre) - Seyboth, Adolphe, Das alte Strassburg, vom 13. Jahrhundert bis zum Jahre 1870; geschichtliche Topographie nach den Urkunden und Chroniken, bearb. von Adolph Seyboth, Strasbourg, J.H.E. Heitz (Heitz & Mündel),1890, p.67
  2. Précision de M. Jean Michel Wendling, auteur du site Maisons de Strasbourg [archive]
  3. On le repérera peut-être, après un petit effort, au début de cet arbre généalogique de la famille Gundelwein [archive]
  4. Archives de la ville et de l'Eurométropole (Bibliothèque) - Cote 919W232

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