Loading...

Actualités adresse:Statue de la Liberté (Colmar)

De Archi-Wiki

route de Strasbourg (Colmar)

Image principale



Chargement de la carte...

Date de construction 2004
Sculpteur Guillaume Roche
Structure Statue/sculpture/oeuvre d'art

Date de restauration 2021
Consultez les 2 actualités de l'adresse


Statue de la Liberté à New-York

Date 1875 à 1884


Et pourtant ce symbole de l' Amérique n' est pas né en territoire américain; c' est un don de la France, pays qui avait offert son alliance à quelques colonies rebelles, pour aider à conquérir leur indépendance.

En 1876, lors d' un déjeuner, dans sa propriété de Glatiny près de Versailles le professeur de droit comparé au Collège de France Edouard-René de Laboulaye a lancé l' idée d' offrir une Statue aux Etats-Unis afin de commémorer le centenaire de leur indépendance. L' un des convives, le sculpteur Auguste Bartholdi , qui avait déjà travaillé au projet d' un colosse enjambant le Canal de Suez, accepta d' enthousiasme l' idée de dessiner puis de construire un tel monument. La guerre de 1870 retarda l' exécution du projet, mais en 1871, Bartholdi partit visiter les Etats-Unis afin d'y trouver un site. Au mois de juillet, Laboulaye reçut de lui une lettre relatant sa découverte, à l' entrée du port de New-York, de la petite île de Bedloe, lieu idéale pour "son américaine".

De retour en France, Bartholdi s' associa avec l' ingénieur Gustave Eiffel; qui confie à Maurice Koechlin, embauché le 1er novembre 1879, l' étude d' une nouvelle armature pour " la statue de la Liberté" qui bénéficiera de toutes les innovations et expérimentations préalables de l' inventif bureau d' ingénieurs qui édifia la structure interne de la statue selon une conception tout à fait nouvelle qui devait inspirer les constructeurs des premiers gratte-ciel. L' idée de génie fut de concevoir une ossature à laquelle l' enveloppe de cuivre est suspendue, contrairement au système de Violet-le Duc qui aurait contraint cette dernière à se soutenir par elle même et à supporter toutes les torsions auxquelles son propre poids, considérable,l' aurait inévitablement soumise, au risque énorme d' écrasement. L'infatigable Auguste Bartholdi continua de solliciter des appuis, en France et en Amérique.

En France, les souscriptions s' élevèrent à environ 600 000 francs et, en Amérique, à 170 000 dollars.

Dans le même temps, Joseph Pulitzer, le grand patron de presse, lançait une campagne en vue de financer la construction d' un piédestal (provenant de la carrière de Leete's Island, Connecticut) digne de ce grandiose monument. Le produit de la souscription lancée aux Etats-Unis est à la fois insuffisant et ... englouti: le chantier est brusquement arrêté, faute d' argent. Il fit publier dans le journal, le World , les noms de tous les souscripteurs, quelque modeste qu' eût été leur contribution. Le creusement des énormes fondations était en cours depuis octobre 1883, le piédestal, élaboré en collaboration avec Bartholdi et Richard Morris Hunt ( premier architecte américain à être passé par l' Ecole des Beaux Arts de Paris et constructeur prolixe de la côte Est) n' était pas terminé. La presse française lance des invectives, le Comité américain panique. Cela dure 6 mois jusq' à la parution, le 16 mars 1885, du fameux éditorial de Joseph Pulitzer, un journal qui se veut le porte-parole de l' homme de la rue: il faut à tout prix trouver l' argent nécessaire à l' achèvement du piédestal. Pour Pulitzer, il s' agit rien moins que de sauver l' honneur national, alors que la statue,achevée quant à elle grâce aux contribution du peuple français, est sur le point d' être livrée. L' appel à la souscription, renouvelé, et ses premiers résultats amplement commenté et loués dans les colonnes du World, électrisent les Américains et font augmenter considérablement le tirage du journal. Le succès est tel que les travaux reprennent sur Bedloe's Island.

Le 11 août, il se trouve assez d' argent dans les coffres du World, pour qu' il n'y eût plus à craindre le moindre contretemps dans la poursuite de l' ouvrage parachevé au mois d' avril 1886.

La statue est transportée par 70 wagons dans d' énormes caisses, qui les acheminerons vers Rouen, où elles seront transbordées sur la frégate "L'Isère" qui appareille le 21 mai 1886. Le matin du 19 juin, à New-York, l' éclat de la réception officiel réservée à L' Isère et son chargement, dépasse toute attente: les festivités durent une semaine entière. Elle fut enfin montée et installée, Cinq jours avant l' inauguration du monument, on visse les derniers boulons. L' intensité des faste de l' inauguration du monument,sera à proportion de son histoire mouvementée, du pari fou de ses promoteurs et du désordre émotionnel sans pareil qui ce jour-là, étreignit Bartholdi.

Ses dimensions sont telle que, même durant sa construction, elle stupéfia les observateurs.De la base à la torche, sa hauteur est de 46 mètres. Sa main gauche, qui mesure 5 mètres soutient des tablettes de 30 mètres carrés et son bras droit de 13 mètres brandit une torche de 6 mètres, tandis que son tour de taille est de 10 mètres. Du piédestal à la tête, on compte 171 marches.

Lors de l' inauguration officielle par le président Grover Cleveland, le 28 octobre 1886, c' est Bartholdi lui-même qui découvrit le visage de la liberté, masqué par un immense voile tricolore. Tout comme la nation américaine, la statue imaginée par Edouard de Laboulaye s' était matérialisée grâce aux efforts et aux talents d' individus originaires de plusieurs nations, comme Pulitzer qui était né en Hongrie. Les blocs de granit du piédestal avait été extraits d' une carrière du Connecticut appartenant à un émigrant écossais, John Beattle. La statue elle-même avait été confectionnée et érigée dans les ateliers de " Plomberie et Cuivrerie d' Art" Montduit, Gaget, Gauthier et Cie, puis à compter de 1880 Monduit et Béchet - Gaget Gauthier successeurs, établis 25, rue de Chazelles à Paris et ce entre 1875 et 1884. Le cuivre provenait de l' île norvégienne de Karmoy.

Il existe une maquette de la construction de la statue de la liberté au Musée des Arts et Métiers à Paris.1

Voir les répliques de la Statue de la Liberté à travers le monde2

Médailles du centenaire

Date 1986


Pour la commémoration, en 1986, du centenaire de la Statue de la Liberté d’Auguste Bartholdi, une restauration de parties endommagées de celle-ci a été entreprise : des parties défectueuses en métal ont alors été remplacées par des matériaux neufs. A cette occasion, le métal remplacé de l’ancienne statue a été refondu et on a coulé des médailles pour commémorer le centenaire de la statue, sans doute à acquérir à un prix de souscription, pour aider au financement de cette restauration. Voici un exemple d’une de ces médailles, dont on découvrira le recto et le verso. Petite précision concernant le diamètre de la médaille : 38 mm.

Références

  1. Services américains d' Information et de Relations culturelles
  2. https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9pliques_de_la_statue_de_la_Libert%C3%A9 [archive]

Contribuez aussi à cet article

Commentaires[modifier | modifier le wikicode]

Loading comments...