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Actualités adresse:Musée de l'Oeuvre Notre-Dame (Strasbourg)

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3 place du Château

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Date de construction 1347
Architecte Johannes Gerlach
Structure Immeuble
Courant architectural Gothique

Date de démolition partielle 1944
Structure Musée

Date de transformation 2015
Architecte Benjamin Dubreu
Bruno De Micheli
Agence d'architecture Groupement ballast architectes
Structure Musée

Classement Monument Historique 16/2/1930
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Salle de la loge des maçons

Date 1579 à 1582


Architecte Hans Uhlberger (1579-15821

A l'intérieur

Date 2005


Les galeries en bois proviennent de la maison située au 138, Grand'Rue, démolie lors de la création de la Grande Percée.

Nicolas de Leyde, un regard moderne

Date 25/2/2012


"Nicolas de Leyde, un regard moderne". Cette magnifique exposition aura été un grand événement à Strasbourg

Voici un compte-rendu de la visite guidée des coulisses du montage de l'exposition consacrée à Nicolas de Leyde, qui a eu lieu le 25 février dernier :

Dans la perspective de la prochaine exposition du Musée de l'Oeuvre Notre Dame consacrée à Nicolas de Leyde, sculpteur du XV e siècle, a été organisée ce 25 février une visite guidée des coulisses du montage de l'exposition. On peut le dire, Barbara Gatineau, adjointe de la conservatrice du musée a réussi ce jour la gageure de passionner son auditoire, alors qu'aucune oeuvre n'y est encore présentée. Les oeuvres sont en effet actuellement présentées à Francfort, au Liebighaus [archive], depuis le 27 octobre 2011 et jusqu'au 4 mars 2012. Après cette date, environ 45 pièces arriveront à Strasbourg, mais une trentaine de pièces seront spécifiques à l'exposition de Strasbourg, qui débutera le 30 mars 2012 et se poursuivra jusqu'au 8 juillet 2012.

Alors que l'exposition de Francfort a mis l'accent sur un retable restauré de Nördlingen, l'exposition de Strasbourg partira du thème du buste d'homme accoudé attribué à Nicolas de Leyde. Montée à la manière d'un scénario de cinéma, l'exposition a l'intention de développer un message, un discours, une idée, une problématique autour de l'oeuvre du célèbre sculpteur, qui se déclinera ainsi : - les influences sur l'art de Nicolas de Leyde, - les grandes commandes strasbourgeoises, - la production du sculpteur lui-même, - la production artistique à Strasbourg à l'époque de N.d.L. dans le Rhin Supérieur, ainsi que dans l'Europe centrale, et enfin - les grands contemporains de N.d.L.

Pour monter une scénographie, il faut évidemment un scénographe. Celui-ci est en l'occurrence un architecte, spécialisé dans le montage d'exposition, à savoir Jérôme Habersetzer [archive]. Bien sûr, le montage lui-même de l'exposition est réalisé par une équipe affectée spécialement aux musées de la Ville, donc équipe technique qui travaille à demeure, et d'après les plans de l'architecte. Il faut aussi une gestion d'ensemble: elle est assurée par un triumvirat, l'organisateur de l'exposition de Francfort Stefan Roller, la conservatrice du Musée de l'Oeuvre, Cécile Dupeux, et un commissaire de l'exposition, Roland Recht, spécialiste du sculpteur, auquel il a consacré une thèse.

Certaines oeuvres ne pourront pas être montrées autrement que sous forme de plâtres. Il en est ainsi d' un crucifix en pierre de Baden Baden, mesurant 6, 50 mètres de haut, et qui est intransportable. Il sera remplacé par un plâtre de 4 mètres, et ce ne sera pas non plus une petite affaire pour l'installer, le caser, etc... Une chance : tous les prêts demandés ont été accordés. Même ceux de New-York et de Chicago, qui n'avaient d'abord été prévus que pour l'exposition de Francfort, trouveront finalement leur place à Strasbourg. Le coût d'une telle exposition : 500 000 Euros.

Remarquons, en passant, la différence entre les intitulés de l'exposition allemande ( Niclaus Gerhaert, der Bildhauer des Späten Mittelalters [archive]) et de l'exposition française (Nicolas de Leyde, sculpteur du XVe siècle. Un regard moderne). Les spécialistes français contestent le nom Gerhaert, qui, pensent-ils, a été simplement le prénom du père. Les spécialistes allemands, eux, semblent plus spécialement se méfier de la mention "de Leyde", qui renverrait obligatoirement à la ville hollandaise. Monique Fuchs, dans l'article éclairé qu'elle a accordé au sculpteur dans le Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne (n° 13, page 1159), précise en effet qu' "il y a lieu d'interpréter avec prudence le sens des noms de lieux de Leiden et Leien : ce dernier, désignant plusieurs localités de la région Rhin et Moselle, n'est pas forcément identique à Leiden en Hollande où la présence de l'artiste ni aucune de ses oeuvres ne sont attestées." Bref, nous ne trancherons pas ici !

Concluons cette petite introduction, en évoquant les retrouvailles temporaires, durant la durée des deux expositions allemandes et françaises de deux fragments, la Tête d'homme barbu, conservée au Musée de l'Oeuvre Notre Dame, et de son pendant, la Tête de jeune femme, conservée au musée de Francfort. Ces deux pièces décoraient à l'origine le portail de la nouvelle Chancellerie de Strasbourg achevée à Pâques 1463, portail qui fut détruit lors de l'incendie de 1686, et dont on ne put conserver que les deux bustes, comprenant ces deux têtes. Ceux-ci bénéficièrent vers 1860 d'un moulage en plâtre, car c'était la grande mode à l'époque. Il y avait même des musées de plâtres au 19 e siècle, car c'était un bon moyen d'apprendre l'histoire de l'art. Mais lorsqu'au cours de la guerre de 1870, un nouveau désastre anéantit les bustes originaux, n'en préservant que les têtes , décrites ci-dessus, les plâtres que nous avons évoqués, sont devenus les seuls témoins des bustes entiers de l'origine. Eh bien, ces bustes en plâtre seront, sauf erreur de notre part, présentés lors de l'exposition ! A noter comme les interprétations peuvent évoluer au cours du temps : ainsi, on a longtemps vu dans ces têtes celles du couple de Jakob von Lichtenberg et Bärbel von Ottenheim, mention qu'on trouve encore dans de nombreuses publications anciennes, mais aujourd'hui pure légende.

On pourra admirer encore ici quelques photographies extraites du catalogue de Francfort.

1ere cour

Date 11/5/2012



Vitraux2

Date 11/10/2012


Les 2 vitraux (Crucifixion et Baiser de Judas), provenant de l'ancienne église des Dominicains [archive], achetés aux enchères chez Sotheby's pour une somme de 384 000 €, ont été installés dans ce musée entre 2 verrières provenant aussi des Dominicains et sont visibles depuis le 1/10/2012.

Marques des tailleurs de pierre

Date 7/11/2012


Il reste un certain nombre de marques de tailleurs de pierre dans la Maison de l'Oeuvre Notre Dame que vous trouverez sur le site Glyptographie [archive].

Le soir

Date 21/1/2015



Visite du chantier

Date 18/7/2015


Visite du chantier d'aménagement des salles des dessins d'architecture3

Escalier

Date 2/11/2015


Un nouvel escalier extérieur vient d'être construit dans une cour du musée.

A la fois fonctionnel et oeuvre d'art, signé du collectif Ballast Architectes.

Il ne dessert pas les nouvelles salles, il s'agit plutôt d'un escalier de service.

Exposition

Date 2/11/2015


Une exposition se tient actuellement au musée: Strasbourg 1200-1230: La révolution gothique.

Inauguration

Date 22/11/2015


Inauguration des salles consacrées aux dessins médiévaux de l'OEuvre de Strasbourg4

voir aussi lesDNA du 29/11/2015 [archive])

Visite virtuelle5

Date 31/8/2016


La visite virtuelle de la flèche de la cathédrale est possible dans les locaux du musée, sensations garanties6

Références

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