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Catégorie:Logement social à Vendenheim

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Liste non-exhaustive et incomplète des notices avec des logements sociaux (réalisés ou en cours de réalisation), sur Vendenheim.

Sources :



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  1. La question de la qualité Si l’on observe une acculturation réciproque entre promoteurs et bailleurs HLM, celle-ci se ferait essentiellement autour de la notion complexe de qualité. En effet, les conceptions portées par les deux protagonistes paraissaient différentes au début des années 2010. (..) Pour un OHLM, la qualité s’inscrit essentiellement dans le temps long de la gestion du programme, soit une base de 40 ans. Les bailleurs HLM situent leur action dans l’accompagnement de leurs locataires et dans la maîtrise des charges et des loyers (ce qui impliquerait selon eux l’usage de matériaux plus durables). Pour la promotion privée, la qualité s’inscrirait dans le temps court, soit 2 à 3 ans, le temps de conduire une opération jusqu’à sa livraison et sa commercialisation. Les promoteurs privilégient les qualités utilisées comme des arguments marketing : les espaces extérieurs, des surfaces intérieures et communes généreuses, des matériaux plus luxueux, des formes faisant parfois référence aux codes de l’architecture classique ou vernaculaire, etc. Cette présentation volontairement caricaturale (et donc par trop schématique) vise à illustrer les raisons pour lesquelles ces acteurs se réclament d’approches différentes de la qualité. Par ailleurs, de nombreuses opérations en VEFA présentent des logements d’une qualité technique et architecturale médiocre. Des exemples de plans de projets témoignent d’une absence de réflexion évidente quant à la qualité d’usage des logements : parties communes aveugles desservant un trop grand nombre de logements par palier, logements mono-orientés, plans identiques quel que soit l’étage ou l’orientation (Philippe Chambas, architecte conseil de la DDTM 66). Les achats de logements en masse, motivés par des objectifs quantitatifs, surtout en communes carencées SRU, se feraient au détriment de la qualité (Sandrine Torredemer, DDTM 66). Autres explications : l’absence de concours d’architecture serait à l’origine de cette pauvreté architecturale ou fonctionnelle (Ph. Chambas). Enfin, les promoteurs vendraient en priorité aux OHLM les logements les moins facilement vendables de leurs programmes (A-L. Jourdheuil, université Paris Ouest Nanterre La Défense)
  2. https://www.dna.fr/economie/2024/10/11/crise-du-logement-social-l-eurometropole-veut-faciliter-le-parcours-des-demandeurs [archive]
  3. https://www.dna.fr/actualite/2021/01/03/strasbourg-concentre-la-pauvrete [archive]
  4. «Le législateur de l’époque avait bien compris l’intérêt d’une maîtrise d’œuvre indépendante des entreprises, défendant et protégeant les maîtres d’ouvrage publics, faisant respecter l’exécution et la qualité des prestations demandées, et les délais bien souvent imposés.» - UNSFA, cité par Batiactu - juillet 2018 - https://blogarchi.libel.fr/haro-sur-la-loi-mop/ [archive]
  5. "on peut dire que les grandes entreprises du BTP ont gagné, de gros contrats se profilent ; les maires conservent une partie de leur pouvoir local ; seuls les architectes n’ont pas obtenu gain de cause. Il est intéressant de noter qu’au moment où le Danemark, face à des problèmes de ghettoïsation, bannit toute concentration de population socialement homogène, la France remet le couvert de la construction rapide comme il y a 50 ans, ce qui nous éloigne de la « mixité sociale » chère à nos politiques." - juillet 2018 - https://blogarchi.libel.fr/les-senateurs-adoptent-la-loi-elan-en-soignant-les-maires/ [archive]
  6. La loi SRU n’a pas permis de faire progresser la mixité sociale alors que c’était sa finalité. Non seulement elle n’a pas réduit la ségrégation des 20 % des ménages les moins riches mais les travaux de recherche récents tendraient à montrer qu’elle n’a pas empêché une aggravation de la ségrégation des 10 % des ménages les plus pauvres. Il est important de comprendre pourquoi. La première raison est que le logement social français, fondé sur un modèle universel, est accessible à 70 % des Français. Quand on crée des logements sociaux, on ne loge donc pas que les plus pauvres. Ensuite, 60 % des ménages modestes vivent dans le parc privé comme locataires ou propriétaires. On constate également une paupérisation des quartiers où il y a beaucoup de logements sociaux. Concernant les nouveaux logements, il y aurait deux principales explications : des loyers plus chers en raison d’un équilibre économique plus difficile à atteindre et des attributions de proximité. Quand on crée du logement social, la population déjà présente profite de meilleures conditions de logement. Au final, la loi SRU n’a donc pas été un outil suffisant pour traiter la question de la mixité sociale. - https://www.senat.fr/rap/r20-614/r20-614-syn.pdf [archive]