Loading...

Adresse:Ancien Hôtel "A la Ville de Paris" (Strasbourg)

De Archi-Wiki

13 rue de la Mésange (Strasbourg)

Image principale


Chargement de la carte...

Date de construction 1848 à 1855
Architecte Jean André Weyer
Entrepreneur Philippe Seyboth
Gustave Roethlisberger
Structure Immeuble
Il n'y a pas encore d'actualités sur cette adresse


Hôtel "A la Ville de Paris"

Date 1848 à 1855
Architecte Jean André Weyer
Entrepreneur Philippe Seyboth
Gustave Roethlisberger



L'immeuble actuel remplace plusieurs bâtiments anciens démolis en 1847. Cet hôtel est construit sous une seule toiture en deux parties. Il abritait la clientèle riche dans l'aile gauche et la clientèle ordinaire dans l'aile droite, où les fenêtres sont dépourvues de balcons. Il porte encore le nom de magasins autrefois aménagés dans ses locaux dont les enseignes faisaient référence à la Ville de Paris1,2.

La construction s'est déroulé entre 1848 et 18553. L'aile classique situé rue de la Mésange est dû à l'architecte Jean André Weyer. Les entrepreneurs de construction sont Ph. Seyboth et G. Roethlisberger.


Historique selon l'ouvrage de Seyboth

Les paragraphes suivants ont été vraisemblablement rédigé d'après l'ouvrage Strasbourg Historique et Pittoresque de l'historien Adolphe Seyboth4 :

Ce n'est qu'après avoir été vendue comme bien d'immigré à la Révolution que la maison devient Auberge du Brochet Bleu, puis l'Hôtel de la Ville de Paris, qui prit son nom en 1809, occupe aujourd'hui l'emplacement de cinq maisons.

Daté d'avril 1854, le passage calligraphié avec soin est extrait du registre des procès verbaux de la Commission municipale de la Ville de Strasbourg. Il fait le point sur la requête d' un certain Diemer, propriétaire de l' Hôtel A la Ville de Paris, proposant de démolir son établissement qui faisait saillie dans l' alignement des maisons, pour le reconstruire en embellissant sa façade.

Cette histoire d'alignement n'en est pas à son première épisode. En effet, les Berstett, propriétaires de la maison depuis le XVIè siècle, n' avaient cure de l' ordonnancement régulier des rues. Les injonctions du prêteur royal, ses propositions de participer aux frais, ne réussirent à convaincre cette famille, dont étaient issus de nombreux Stettmeister.

En 1847, lorsqu'on creusa les nouvelles fondations, en retrait de l'ancien alignement, les terrassiers rencontrèrent les restes d' une tour carrée semblable, paraît - il, aux tours de la vieille enceinte; il est difficile d' admettre pourtant que cette tour ait fait, à un moment quelconque, partie du système de fortification, puisque, d' une part, elle se serait trouvée par sa situation en dehors du mur de ceinture de la ville romaine et celle du VIIIe siècle, d' autre part, en dedans de l' enceinte de 1200, qui , comme on le sait, longeait le canal des Faux - Remparts.

Nous croyons plutôt qu'il ne faut voir dans cette tour fortifiée et crénelée qu'une construction privée remontant à l' époque où les nobles avaient coutume, même au centre des cités de se retrancher dans de véritables bastilles.

Plaques commémoratives

Sur la façade on trouve deux plaques commémoratives rappelant les illustres occupants de cet hôtel :

Le comte Walewski, fils de Napoléon 1er et de Marie Walewska, ministre des affaires étrangères sous Napoléon III, vécut dans cet hôtel. Il y mourut le 27 Septembre 1868.

Richard Wagner a séjourné, plusieurs fois dans cet immeuble, ancien Hôtel de la Ville de Paris. Il y a séjourné en 1849, puis en 1853 en compagnie de Liszt, en 1858 et en 1872 en compagnie de Cosima et de Nietzsche.

Quelques propriétaires et commerces

Historique selon un article de la revue municipale Strasbourg Magazine5 :

L'hôtel a appartenu aux parents d’Émile Mathis constructeur d'automobiles. Il y avait installé son commerce un certain temps dans l'annexe de l'hôtel de la "Ville de Paris"

Au pied de l'hôtel dans la boutique d'Otto Beyer.

Ce négociant faisait venir ses cigares de la Havane. Il y avait aussi un magasin 14, rue Kuss et 46, rue des Grandes Arcades.

A coté de celui-ci il y avait un magasin de jouets depuis 1892 "Versandhaus Puppenfee" devenu "Fée des Jouets" en 1924, magasin qui ferma ses portes en 1988 aux grands regrets des enfants.

Photos et documents anciens

Vues postérieures à 2004

Date 2004 à 2023



Autres vues sur cette adresse

Références

  1. Le patrimoine des communes du Bas-Rhin (Livre), page 1367
  2. Notice de Théodore Rieger in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne (NDBA) (Livre) n° 40, page 4213
  3. Seyboth Das Alte Strassburg (Livre), page 5 et 6
  4. Seyboth_-_Strasbourg_historique_et_pittoresque_(Livre), page 22, 23, et 24
  5. Strasbourg Magazine: Palaces Stories "L' Hôtel de la Ville de Paris", page 30 et 31