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Adresse:91 Rue des Grandes Arcades (Strasbourg)

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91 Rue des Grandes Arcades, 1 rue des Hallebardes (Strasbourg)

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Date de construction 1784
Architecte Pierre Michel d’Ixnard
Structure Immeuble
Courant architectural Néoclassique

Date de transformation 1900
Architecte Auguste Muller

Date de démolition 11/8/1944

Date de reconstruction 1953 à 1954
Architecte René Meyer
Entrepreneur Entreprise Th. et Ed. Wagner
Structure Immeuble
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Construction

Date 1784
Architecte Pierre Michel d'Ixnard


Avant sa démolition en 1944, se trouvait ici un immeuble formant l’angle de la rue des Grandes Arcades et de la rue des Hallebardes.

Il a été construit en 1784 sur les plans de Pierre Michel d’Ixnard, pour le marchand Wolfgang Auguste Bader, époux de Marguerite Salomé Roederer, de confession luthérienne1.

Le rez-de-chaussée occupé par des commerces était surmonté de trois étages ordinaires et d’un étage plus bas, puis de trois niveaux de greniers1.

L'architecture du bâtiment était très caractéristique du néoclassicisme avec des fenêtres rectangulaires qui au deuxième et au troisième étage étaient dotées d'appuis sous lesquels se trouvaient à chaque fois une paire de diglyphes accompagnée d'ornements ressemblants à des pommes de pin. Les fenêtres étaient dotées de garde-corps en ferronnerie caractéristiques de l'époque de construction.

Ces détails décoratifs sont bien visibles sur les photographies anciennes présentées dans la rubrique "Actualités".

Transformation2

Date 1900
Architecte Auguste Muller


Lorsque le dossier de la Police du Bâtiment s’ouvre en 1888, l’immeuble existe donc déjà depuis près d’un siècle et le propriétaire en est depuis une dizaine d’années Camille Schauffler.

En 1900, il demande à l’architecte Auguste Muller de transformer le rez-de-chaussée et de déplacer la cage d’escalier à hauteur du rez-de-chaussée (Umbau der Erdgeschoss Räumlichkeiten und Verlegung eines Theiles des Treppenhauses auf Erdgeschosshöhe ).

L’autorisation est accordée le 2 mars 1900 et les travaux semblent être achevés la même année. L’occupant du rez-de-chaussée est déjà à cette date le commerçant Samuel Ulmer.


Aspect vers 1940

Date environ 1940


Cette photo d’archive montre l‘immeuble situé à l'angle de la rue des Hallebardes et de la rue des Grandes Arcades, vers 1940, donc peu de temps avant sa destruction.

Bombardements de 1944

Date 11/8/1944


L’immeuble en place depuis 1794 a été détruit par les bombardements du 11 août 19444.

Reconstruction2

Date 1953 à 1954
Architecte René Meyer
Entrepreneur Entreprise Th. et Ed. Wagner


Au début des années 50 est enfin entreprise la reconstruction quasiment à l'identique de l’immeuble détruit pendant la guerre. Les ornements des fenêtres n'ont pas été refaits à l'identique et le quatrième étage est plus haut par rapport à la construction d'origine, où il jouait le rôle d'un étage attique.

Avant la guerre, le propriétaire de l’immeuble détruit était Eugène Doirisse, à qui ont été octroyés après guerre des baraquements provisoire, en attendant la reconstruction de son immeuble.

Celle-ci est confiée à l’entreprise de constructions de Théodore et Edouard Wagner, située 14, rue Adolphe Seyboth. Le maître d’œuvre est l’architecte DPLG René Meyer, situé 16, rue du Maréchal Joffre. Celui-ci est également l'auteur de la reconstruction du 11, place Gutenberg, d'après un renseignement qu'on trouve sur cette adresse 5.

L’autorisation est accordée dès le 12 mars 1952, avec un avenant du 8 avril 1953. Les travaux sont en cours dès août 1953 et la réception finale a lieu le 10 mai 1954.

Vues récentes

Date 2015 à 2019


Références

  1. a et b Maisons de Strasbourg (site internet) - Jean-Michel Wendling, Maisons de Strasbourg, 91, rue des Grandes arcades [archive] , consulté le 13/3/2022
  2. a et b Archives de la ville et de l'Eurométropole (Bibliothèque) - Cote 804W144
  3. Cabinet_A._Haentzler - reconstruction
  4. Maisons de Strasbourg (site internet) - Jean-Michel Wendling, Maisons de Strasbourg, 9MRU, Grandes Arcades n° 91 [archive] , consulté le 13/3/2022
  5. Renseignement qui est cependant à confirmer, car le contributeur n'a pas donné sa source