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« Personne:Hans Baldung Grien » : différence entre les versions

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Il faut dire qu’il le mérite. Voici ce qu’écrit à leur propos un historien de l’art, auteur du premier ouvrage approfondi consacré à Hans Baldung Grien en langue française<ref>Frank Muller : ''Hans Baldung Grien : Entre christianisme et paganisme'', Editions du Signe, 2019</ref> : « ''Bien que l'on conserve aussi de nombreux dessins isolés, ce recueil n'en représente pas moins un remarquable aperçu des intérêts très variés de Baldung : têtes humaines, animaux (mammifères et oiseaux), plantes, ruines de châteaux dans les Vosges ou en Souabe, rues et édifices de Strasbourg vus du haut de la plate-forme de la cathédrale et datant probablement du début des années 1520''"<ref>Frank Muller :  Dossier de l'Art n°275, page  29</ref>.  
Il faut dire qu’il le mérite. Voici ce qu’écrit à leur propos un historien de l’art, auteur du premier ouvrage approfondi consacré à Hans Baldung Grien en langue française<ref>Frank Muller : ''Hans Baldung Grien : Entre christianisme et paganisme'', Editions du Signe, 2019</ref> : « ''Bien que l'on conserve aussi de nombreux dessins isolés, ce recueil n'en représente pas moins un remarquable aperçu des intérêts très variés de Baldung : têtes humaines, animaux (mammifères et oiseaux), plantes, ruines de châteaux dans les Vosges ou en Souabe, rues et édifices de Strasbourg vus du haut de la plate-forme de la cathédrale et datant probablement du début des années 1520''"<ref>Frank Muller :  Dossier de l'Art n°275, page  29</ref>.  


On se contentera de proposer ici trois vues de Strasbourg. La technique utilisée est la mine ou pointe d’argent. Celle-ci était un outil très apprécié aux XVe et XVIe siècles, notamment pour dessiner dans des carnets de croquis, car elle ne nécessitait pas d’eau et était facile à transporter, et pouvait être utilisée à tout moment, sans même avoir besoin d’être taillée. En observant la reliure, on remarquera que la pointe l’argent sert de fermoir au livre, glissée entre deux œillets<ref>Explications recueillies à l'exposition de Karlsruhe, Janvier 2020</ref>.  
On se contentera de proposer ici trois vues de Strasbourg. La technique utilisée est la mine ou pointe d’argent. Celle-ci était un outil très apprécié aux XVe et XVIe siècles, notamment pour dessiner dans des carnets de croquis, car elle ne nécessitait pas d’eau et était facile à transporter, et pouvait être utilisée à tout moment, sans même avoir besoin d’être taillée. En observant la reliure, on remarquera que la pointe d’argent sert de fermoir au livre, glissée entre deux œillets<ref>Explications recueillies à l'exposition de Karlsruhe, Janvier 2020</ref>.  
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Fichier:Livre d'esquisses de Karlsruhe, vue de Strasbourg.jpg|Vue de Strasbourg, où l'on reconnaît au premier plan l'église des Dominicains, et au second plan l'église St-Pierre-le-Jeune
Fichier:Livre d'esquisses de Karlsruhe, vue de Strasbourg.jpg|Vue de Strasbourg, où l'on reconnaît au premier plan l'église des Dominicains, et au second plan l'église St-Pierre-le-Jeune