Personne:Wilhelm Spiegelberg
Date de naissance | 25 juin 1870 |
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Date de décès | 23 décembre 1930 |
Métier | Egyptologue |
Biographie
Egyptologue, qui a enseigné à Strasbourg d’environ 1899 à 1918.
Il est né à Hanovre le 25.6.1870, fils d’Eduard Spiegelberg, banquier, et d’Antonie Dux, et décédé le 23.12.1930 à Munich
Il a épousé le 4.4.1899 à Strasbourg Marie Hermine Elisabeth von Recklinghausen, fille de Frédéric Daniel de Recklinghausen, professeur de médecine à l’Université de Strasbourg ; le couple a mis au monde trois fils, dont le deuxième, Herbert Spiegelberg, devint philosophe et fut une figure prééminente de l’histoire de la phénoménologie aux Etats-Unis.
Wilhelm Spiegelberg fut l'élève de Johannes Duemichen à Strasbourg, créateur de la chaire d‘égyptologie de Strasbourg, d'Adolf Erman à Berlin et de Gaston Maspero à Paris. Il devint l'un des spécialistes du démotique, langue populaire égyptienne, acquérant une renommée internationale.
En 1899, il est professeur agrégé à Strasbourg, où il se marie la même année. De 1907 à 1918, Wilhelm Spiegelberg est professeur d'égyptologie à Strasbourg.
Il a résidé d’abord, depuis environ 1903, comme locataire d’une belle villa au 16, rue Twinger, où est né son fils Herbert Spiegelberg, puis à partir de 1910 comme commanditaire et propriétaire du n° 17, rue Daniel-Hirtz.
Après 1919, il continua sa carrière à Heidelberg et à Munich, où il fut l’instigateur et le soutien de l’historienne égyptologue Hermine Hartleben dans l’élaboration de la première biographie de Champollion (1906). Il fut également à l’origine de la vocation « égyptologisante » de son cousin Max Meyerhof (1874-1945) qui, avec Julius Hirschberg (1843-1925) et Julius Lippert (1866-1911), se voua à la redécouverte et à l’étude de la science et de la médecine musulmane. Enfin, l’abbé Bucher fut l’élève et cheville ouvrière que Spiegelberg légua à son successeur Pierre Montet (1885-1966). La source citée précise encore que Wilhelm Spiegelberg, qui était d’origine juive, avait adopté la confession protestante luthérienne, en grande partie sous l’influence d’Albert Schweitzer1.
Références
- ↑ Notices de Marc Lang, dans le Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, n° 35, pages 3691-3692, et Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Wilhelm_Spiegelberg [archive], consulté le 29/03/2022