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Personne:André Friederich

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André Friederich

Date de naissance 17 janvier 1798
Date de décès 9 mars 1877
Métier sculpteur
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Nombre de réalisations 7






Biographie

Sculpteur, statuaire, dessinateur et lithographe

Il est né le 17.1.1798 à Ribeauvillé, fils de Xavier F., sculpteur sur bois et de Marie Thérèse Ruhlmann.

Il épouse en premières noces le 9.7.1829 à Ober-Achern, Bade-Wurtemberg, Anne Marie Weber née à Ober-Achern, et décédée le 8.10.1838 à Strasbourg, fille de Philippe Weber, cultivateur et de Christine Bussam.

Il épouse en secondes noces le 19.3.1839 à Strasbourg Marie Antoinette Momy.

Il décède le 9.3.1877 à Strasbourg, à l’âge de 79 ans, au n° 12, quai Saint-Jean, où il résidait sans doute depuis son installation à Strasbourg en 1826 (voir ci-dessous).

A noter que l'artiste signe toujours ses oeuvres : "Friederich", mais la plupart des sources, y compris le Service de l'Inventaire, persistent à l'orthographier "Friedrich". On privilégiera ici la graphie choisie par le sculpteur lui-même.

Son père fut son premier maître. A l'âge de 15 ans, André Friederich se rendit à Strasbourg auprès du sculpteur Landolin Ohmacht. En 1815, il partit en Suisse, puis à Stuttgart et à Munich. Il s’installa quelques mois à Vienne chez le sculpteur Martin Fischer. Puis il se rendit à Dresde, où il travailla pendant trois ans chez le professeur Pettrich, tout en suivant les cours sur l’art antique du professeur Böttiger. L’année suivante, il continua ses études à l’Ecole des Beaux-Arts à Paris chez le professeur Bosio. En 1824, il est à Rome où il réalisa chez le maître Thorwaldsen la statue « Alsa » dont il fit don à Strasbourg. Il était citoyen d’honneur de Baden-Baden et de Steinbach, en Bade-Wurtemberg, et avait été décoré de l’ordre des Zähringer par le grand duc Léopold de Bade. Peu avant sa mort, il légua ses papiers et ses décorations à la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg .

En 1826, selon la source citée, il décida de revenir en Alsace et il s’établit définitivement à Strasbourg, au quai Saint-Jean. Il est fort probable que c'était dans la maison occupant la place de l'actuel n° 12, quai Saint-Jean, où il résida jusqu'à sa mort. En effet, en 1834, sa fille Amélie trouve le jour au n° 56, quai Saint-Jean. En 1845, il en est de même de sa fille Erwine Léopoldine. Or, le n° 56, quai Saint-Jean changera ensuite de numéro et deviendra le n° 21, puis après 1856, le n° 21 deviendra le n° 12, adresse où est justement décédé André Friederich (on rappellera que l’immeuble portant actuellement le n° 12 date évidemment d’après sa mort).

On accordera donc toute confiance à l'anecdote racontée par Seyboth, qui concernait l'ancienne maison où André Friederich a résidé pendant près de 50 ans ! D'après Seyboth, "le buste en plâtre du Général Kléber se trouvait dans une niche de la façade, et ce buste servait d'enseigne au sculpteur André Friederich (1798-1877), qui naquit à Ribeauvillé et vint se fixer à Strasbourg en 1826 où il débuta par deux bas-reliefs en marbre blanc qui ornent le baptistère de l'église Saint Louis" (Das Alte Strassburg Seyboth / Strasbourg Historique et Pittoresque Seyboth)

Voici à présent la liste de ses principales œuvres qu'on trouve sous la plume de François-Joseph Fuchs, source principale de cette fiche :

- Baptême de Clovis, à l’église Saint-Louis à Strasbourg, 1827

- Médaillon de Turenne, à Sasbach, Bade-Wurtemberg, 1828-1829.

- Fontaine de la Licorne, à Saverne, 1837 (la Licorne actuelle étant une copie exécutée en 1971 par Cl. Metzmeyer)

- Médaillon d’Ehrenfried Stoeber, cimetière St.Gall, à Strasbourg, 1837

- Statue de l’archevêque Boll, à Fribourg en Brisgau, Bade-Wurtemberg, 1838.

- Une femme à genoux, sur un tombeau, 1839

- Allégorie de la Journée, ornant une fontaine à Saverne, 1841.

- Allégorie du sommeil, au musée de Strasbourg, 1841

- Une mère tenant son fils endormi, 1842

- Statue d’Erwin, à Steinbach, Bade-Wurtemberg, 1843-1844.

- Le Fossoyeur, au cimetière de Baden Baden, Bade-Wurtemberg, 1850-1851.

- Maquette d’un Christ et celle d’une Pieta, 1850, exécutée au 20 siècle en marbre, à l’église Notre Dame de Guebwiller.

- Monument du Grand Duc Léopold, à Achern, Bade-Wurtemberg, 1854.

- Le Christ assis, au cimetière St-Gall, à Strasbourg.

- La statue de sa fille Amélie, au cimetière Ste-Hélène, 1859.

- La statue du réformateur Melanchton, à Bretten, 1861.

Pour sa ville natale de Ribeauvillé, il sculpta une figure allégorique sous les traits de sa fille aînée qui orne le Sinnbrunnen (1861-1862), et les médaillons de Salzmann et Joeranson.

Pour la cathédrale de Strasbourg, il réalisa la statue de l’évêque Werner de Habsbourg , ainsi que celle de l’architecte Johann Hültz.

Une statuette de Landolin Ohmacht, son premier maître, se trouve au musée de Colmar.

A côté de son œuvre de sculpteur, on lui doit encore l’esquisse d’un projet de restauration du chœur de la cathédrale et un album de dessins, consacrés à la cathédrale de Strasbourg.

Source principale :

- François Joseph Fuchs, in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne n° 12, page 1046.

Autres sources :

- Etat civil numérisé du bas-Rhin, Adeloch.

- Listes nominatives numérisées du Bas-Rhin, Ellenbach.

Adresses liées


Références

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