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Rue Himmerich (Strasbourg)

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rue Himmerich

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Date de construction 1894
Structure rue
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Construction1

Date 1894

La rue Himmerich va du n° 51, rue de la Carpe-Haute à la rue Mélanie

La voie est assez longue, faite de rétrécissements, et bordée de maisons de toutes les époques, depuis la fin du XIXe siècle jusqu’à des immeubles modernes très récents.

La rue abritait autrefois un restaurant : "Le Cheval Blanc" (au n° 47), encore en activité en 1988 (d’après Robert Pfister, page 259).

Historique du nom de la rue :

1696, 1817, 1894 : Lieux-dits Niedersand « terre basse sablonneuse »

1870 : Quartier Bleu, puis en 1872 : Blaues Quartier

1894 : Himmerich

1880, 1895, 1912 : Himmerichweg

1918 : chemin Himmerich

1940 : Himmerichsweg

1945 : rue Himmerich

Etymologie du nom de la rue :

Selon le Dictionnaire historique des rues de Strasbourg (page 337), le nom « Himmerich » dériverait du mot « Heimer », rempart de terre ou digue.

Selon Robert Pfister (page 216), la dénomination se retrouverait également en Suisse et pourrait avoir plusieurs origines. Il en propose d’ailleurs trois : 1) de « Heimer » ou « Heiner », désignant un enclos palissadé et formant un lieu de refuge. 2) de « Hinterrhein » le Rhin de l’arrière, déformé en « Himmeri », comme Krummer Rhein –le Rhin tortu- a été déformé en Krimmeri. 3) de « Himbeerain » litt. talus à framboises…

On le voit, le choix est large et pas vraiment convaincant. Car on trouve également une localité « Himmerich » en Rhénanie du Nord, Westphalie, près de Cologne. Et le patronyme « Himmerich » existe également…

Le premier élément pourrait cependant quand même être « heem », « heim » signifiant « enclos », et le deuxième élément pourrait dériver de « erik » ou tout simplement du terme « reich » = riche. La question reste donc ouverte…

Sources :

- Dictionnaire historique des rues de Strasbourg, éd. 2002.

- Robert Pfister : Un village dans l’histoire de l’Alsace, 1988.

Références

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Wilfred HELMLINGER

73 months ago
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Je réponds en partie à ma propre question : Il s'avère que la présence de nombreuses maisons à colombages dans une partie de la rue s'explique en effet très probablement par la réglementation dite du "Rayon", qui créait, lorsque Strasbourg faisait partie de l'empire allemand de vastes espaces de défense occupant le terrain devant les fortifications (où la seule loi a longtemps été celle des militaires qui détruisaient à leur gré tout ce qui gênait la défense de la ville, comme l'écrit Louis Ludes dans son livre sur Cronenbourg (1ère partie, pages 40).

J'ai en effet trouvé un document, dans le dossier de la maison n° 39, rue Himmerich (que je mettrai en ligne bientôt), où l'on trouve la précision que la maison se trouvait vers 1905 dans le deuxième Rayon (II Rayon) (ou Festungsrayon 2), moins strict cependant que le rayon n° 1. On avait en effet le droit de construire dans le rayon 2 des maisons à colombages. Cela explique donc le nombre de maisons à colombages, qui n'ont rien de fermes alsaciennes...

Wilfred HELMLINGER

73 months ago
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Sympa ! Mon commentaire a été "avalé" ! Je le reproduis donc ici : On peut observer que les maisons les plus anciennes sont souvent à colombages : s’agit-il, comme dans d’autres quartiers de Strasbourg (Cronenbourg, Montagne Verte, Neudorf) d’une conséquence des réglementations concernant la construction dans les zones dites « de glacis » (vastes espaces de défense occupant le terrain devant les fortifications) ?