Adresse:Eglise du Sacré-Coeur (Audincourt)
rue de Pauvrement
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| Date de construction | 1950 à 1951 |
|---|---|
| Architecte |
Maurice Novarina |
| Peintre |
Fernand Léger Jean Bazaine |
| Structure | Lieu de culte (église, temple, synagogue, mosquée) |
| Courant architectural |
Contemporain |
| Classement Monument Historique | 30/4/1996 |
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Eglise du Sacré-Coeur
| Date | 1950 à 1951 |
|---|---|
| Architecte |
Maurice Novarina |
| Peintre |
Fernand Léger Jean Bazaine |
Le bâtiment se compose de trois volumes bien distincts.
"Précédée d'un parvis, la nef de 37 mètres de long est un rectangle imposant destiné à accueillir les fidèles. Elle se termine au nord par un chevet semi-circulaire qui surmonte la crypte, percée de vitraux. Une sacristie, de même facture que la nef, prolonge le bâtiment. Le baptistère revêt une forme cylindrique pour mieux s'opposer au clocher élancé..."1
Façade principale depuis le parvis.
Le baptistère.
Mosaïque du parvis, oeuvre de Jean Bazaine.
Oeuvre de Jean Bazaine réalisée par le mosaïste Jean Gaudin.
Arrière du baptistère et couloir le reliant à l'église.
Le clocher vu de l'arrière. La haute tour est reliée à la nef par une galerie.
Façade latérale rythmée par l'alternance de piles de béton et de murs de pierre.
Chevet semi-circulaire surmontant la crypte. Bandeau de vitraux de la crypte et bandeau de vitraux du chevet.
Sacristie reliée au chevet par une galerie.
Bandeau de vitraux en dalle de verre jusqu'à la naissance du toit couvert d'ardoises.
L'Eglise du Sacré-Coeur, manifeste d'artistes
L'abbé Prenel, vicaire de l'église de l'Immaculée-Conception, prend en 1946 la responsabilité de la nouvelle paroisse dite "des Autos" dans le quartier du même nom, en pleine expansion.
L'église étant trop petite pour accueillir les paroissiens, il profite de la campagne de reconstruction d'après-guerre pour proposer la construction d'un nouveau lieu de culte.
Dès 1949, il prend contact avec Maurice Novarina, l'architecte de l'église du Plateau d'Assy.
Les travaux sont financés par des quêtes, des dons, des emprunts et en partie réalisés par les paroissiens. La première pierre est posée au printemps 1950 et l'église sera inaugurée le 16 septembre 1951. Un parchemin avec la liste des bénévoles qui ont participé au chantier est scellé dans la maçonnerie.
Le Père Couturier, membre de la Commission d'Art Sacré s'associe au projet et propose à des artistes contemporains de participer à la décoration de l'église.
La mosaïque qui orne la façade principale est de Jean Bazaine, il réalise aussi le baptistère avec les ateliers Barillet, maîtres-verriers. Les vitraux de la crypte, le pavement et une mosaïque murale ont été réalisés par Jean Le Moal.
Les vitraux de la nef et du choeur sont dessinés par Fernand Léger.
Intérieur
Tout l'espace est réservé aux fidèles, pas de bas-côtés, ni de chapelles latérales.
La nef est surmontée d'un plafond à caisson, vouté et cintré. Les matériaux ont été choisi afin de minimiser les coûts de construction: bois pour les bancs et les cages d'escaliers, lambris pour recouvrir les murs en pierre et béton brut pour le sol sous les bancs.
Au dessus de l'entrée, une large tribune accueille un orgue et les chantres. Le vestibule vitré remplit la fonction de narthex.
Au fond du choeur, deux escaliers mènent à la crypte, chapelle conservant le Saint-Sacrement.
Nef et son plafond à caissons.
Derrière l'autel en pierre noire de Belgique, la tapisserie de Fernand Léger, placée en 1951 et réalisée par les lissiers d'Aubusson.
Les vitraux sont réalisés par l'atelier parisien du maître verrier Jean Barillet à partir des cartons de Fernand Léger.
Allée centrale.
Cage d'escalier.
Tribune et orgue.
Effets de lumière de la porte d'entrée.
Vitraux de Fernand Léger
| Peintre |
Fernand Léger |
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L'architecture épurée de l'intérieur met en valeur les vitraux de Fernand Léger.
Les vitraux changent selon la lumière des saisons et les heures de la journée.
Une nouvelle technique, la dalle de verre a permis des audaces de couleur.
Fernand Léger était non croyant mais conquis par le lieu et l'aventure humaine de la construction de l'église dans ce quartier ouvrier, il a su capter la spiritualité et "se sert des sources textuelles des évangiles sans les illustrer véritablement."
Un objet, au coeur de chaque composition synthétise chaque épisode de la passion.
"Une fois la forme définie par un cerne épais, la surface est emplie d'une couleur pure sans effets d'ombre ou de lumière..."
Pour Fernand Léger, "l'action de la couleur n'est pas décorative, elle est psychologique. Liée à la lumière elle devient intensité."
Lumière à la nuit tombante en automne.
Les cinq plaies du Christ enchassées dans des soleils. Coeur associé à une plaie-soleil.
Le mot Pax se détache de la surface bleue.
Les fouets.
Classé Monument Historique2
| Date | 30/4/1996 |
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"Eglise (cad. AZ 109) : classement par arrêté du 30 avril 1996"
Références
- ↑ Livret découverte, pays de Montbéliard. "Laissez-vous conter, deux églises d'exception à Audincourt", Publié en 2013 , Office de tourisme et Service animation du patrimoine. Téléchargeable via ce lien [archive]
- ↑ Mérimée_(site_internet) - Notice Mérimée n°PA00101443 [archive], consulté le 8/05/2021
Sources
- Livret découverte, pays de Montbéliard. "Laissez-vous conter, deux églises d'exception à Audincourt"
- L’église paroissiale du Sacré-Coeur, à Audincourt sur le site WWW.cancoillotte.net [archive], consulté le 5/11.2016.
- Laissez- vous conter deux églises d'exception, livret lvc eglises basse def Téléchargeable. [archive]
- photos de qualité sur leblog d'Alain Jacquot-Boileau [archive] ,consulté le 5/11/2016.
- Voir vidéo du reportage sur le site France Info [archive], consulté le 5/11/2016.
