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Adresse:Eglise du Christ Ressuscité (Paroisses Catholiques) (Strasbourg)

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4 rue de Palerme, 30 rue du Maréchal Juin (Strasbourg)

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Date de construction environ 1880
Entrepreneur Auguste Schlagdenhauffen
Structure Château d'eau

Date de démolition 10/1964

Date de construction 1968 à 1971
Architecte Norbert Prévôt
Francis Lévy
Alphonse-Roger Adrion
Structure Lieu de culte (église, temple, synagogue, mosquée)

Date de construction 1986
Architecte Robert Wilhelm

Date de rénovation 12/4/2013 au 8/2013
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Château d'eau

Date environ 1880
Entrepreneur Auguste Schlagdenhauffen


Château d'eau construit vers 1880 par l'entrepreneur Auguste Schlagdenhauffen.

Il avait une allure massive, et une architecture qui le faisait ressembler à un donjon moyenâgeux. La partie haute était ornée de deux fines tourelles. Une coupe et une élévation du château d'eau sont visibles dans le livre Strassburg und seine Bauten1 .

Démolition du château d'eau

Date 10/1964

A cet emplacement se trouvait autrefois un château d'eau .

Sur le site officiel de l'église [archive] on peut lire :

"En octobre 1964 commence la démolition du château d'eau. Ses fondations seront utilisées par la suite comme soubassement de la nouvelle église."

Eglise du Christ Ressuscité (Paroisses Catholiques)2

Date 1968 à 1971
Architecte Norbert Prévôt
Francis Lévy
Alphonse-Roger Adrion

Eglise construite en 1971 sur les fondations circulaires d'un ancien château d'eau, qui a été détruit vers les années 1960.

Elle est l’œuvre de l’architecte DPLG Alphonse Roger Adrion, avec la collaboration des architectes DPLG Norbert Prévot et Francis Levy, oeuvrant sans doute dans son cabinet d'architecture. Celui-ci se trouvait à l’époque au n° 10, rue des Pucelles, à Strasbourg.

Le maître d’ouvrage est l’association pour la construction de l’église, représentée par l’abbé Kammerer, curé de la Paroisse.

Le permis de construire est accordé le 1er octobre 1968, avec un avenant du 11.1.1971. La fin des travaux est datée du 12.10.1971. La superficie du terrain est d’environ 35 ares.

Une photo d’une maquette de structure de l’édifice, datée du 22 avril 1968, est conservée dans le dossier, et mérite d’être partagée.

L'église est labellisée "Patrimoine du XXe siècle" par le Ministère de la Culture.

Aspect de l’intérieur de l’église vers 2002 et jusqu’à une date inconnue

Date 2002
Peintre Camille Claus

L'intérieur de l'église présentait à cette époque un riche ordonnancement mettant en valeur des œuvres de l’artiste peintre Camille Claus.

Les quatre peintures placées derrière l'autel, réalisées spécialement pour l'église du Christ Ressuscité et présentées au paroissiens le 17 février 1991, étaient sans conteste, les plus impressionnantes.

Selon une plaquette de la paroisse, citée en source, de même que selon la source en ligne, ces tableaux représentent "les moments liturgiques de Noël, du vendredi Saint, de Pâques et de la Pentecôte"3.

Du même artiste étaient encore visibles à cette époque douze autres tableaux, de taille beaucoup plus réduite, réalisés également par Camille Claus pour l'église du Christ Ressuscité, et présentés aux paroissiens le 24 novembre 2002. Il s'agit des "Icônes de la Présence".

Voici ce que l'artiste écrivait à leur propos en date du 15 juin 2002 : "Ce ne sont pas des portraits. Il ne représentent pas le visage de quelqu'un. La même figure, simplifiée, répétée, rehaussée d'une variante de modulations colorées, claires ou foncées, voudrait symboliser la présence de Dieu en chaque être humain, en toute création. Inspiré par la mystique rhénane du Moyen-Age, par la musique et les écrits de Hildegarde von Bingen, par les traités et les sermons de Maître Eckhart, de Jean Tauler et de Angelus Silesius, le peintre s'est laissé guider par son intuition. Il ne l'a pas voulu. Cela s'est fait ainsi".

Centre Universitaire Georges Bernanos4

Date 1986
Architecte Robert Wilhelm

La construction du Centre Universitaire Georges Bernanos a lieu en 1986.

Le maître d’œuvre est l’architecte Robert Wilhelm, situé au n° 2, rue Sainte Catherine.

Le permis de construire est accordé le 10 mars 1886. La date de la fin des travaux n’est pas connue.

L'adresse du centre est le n° 30, rue du Maréchal Juin.

Travaux

Date 12/4/2013 au 8/2013

L'Eglise est actuellement entourée d'échafaudage, pour travaux d'étanchéité sur la couverture notamment;

Aspect actuel de l’intérieur de l’église

Date 2024

Vitraux

Date 1972
Verrier d'art Ernest Werlé

Les vitraux sont l'oeuvre d'Ernest Werlé, datant de 1972 (la signature est visible à la base du vitrail figuratif vertical, placé vers le centre de l'édifice)

Orgue

Date 1975

L’orgue a été construit en 1975 par le manufacturier Paul Adam de Lingolsheim. En 1968, il a fait l'objet d'importants travaux de rénovation et de mise à niveau réalisés par Georges Walther.

Mobilier

Date 2024

On notera la simplicité de l’intérieur actuel de l’église5.

On remarquera en particulier à gauche la belle copie d'une icône copte du début du VIIe siècle dont l'original est conservé au Musée du Louvre, icône posée sur un chevalet : saint Ménas (285-309) est représenté à gauche et qui semble désigner le Christ comme le sauveur qui est venu (on peut lire en effet en grec tout à droite  : « Sôtêr ») .

Est particulièrement émouvante la manière dont Jésus est représenté, un livre sous le bras gauche, alors que sa main droite est posée affectueusement sur l’épaule de saint Ménas6.

Références

  1. Strassburg und seine Bauten (Livre) - Architekten- und Ingenieur-Verein für Elsass-Lothringen, Strassburg und seine Bauten, Strasbourg, K. J. Trübner,1894, p.628
  2. Archives de la ville et de l'Eurométropole (Bibliothèque) - Cote 795W40 et 795W41
  3. Mais à bien y regarder, le quatrième tableau censé évoquer l'événement de la Pentecôte, ne représente-t-il pas plutôt Jésus apparaissant à deux reprises à ses disciples après sa résurrection, et leur disant : "La paix soit avec vous !"  ? On sait que Thomas, l'un des douze n'était pas présent lors de la première venue de Jésus et avait dit qu'il refusait de croire s'il ne voyait pas la marque des clous, etc... D'où sans doute l'insistance de l'artiste à représenter les plaies de Jésus ? On fera remarquer cependant à juste titre que dans le récit évangélique, les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient fermées. Or dans ce quatrième tableau, elles sont représentées ouvertes ou en train de s'ouvrir. Mais ne pourrait-on pas penser que l'artiste a voulu représenter de cette manière l'irreprésentable de la scène ? Ou mieux, qu’il a voulu représenter le corps spirituel du Christ ressuscité. Et le lien avec la Pentecôte pourrait être ainsi retrouvé, puisque lors de l’événement de la Pentecôte, le Christ s’est rendu présent à la foule des fidèles par son Esprit, justement…
  4. Archives de la ville et de l'Eurométropole (Bibliothèque) - Cote 795W41
  5. La date de cette nouvelle disposition nous est inconnue
  6. Notice de Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9nas [archive], consulté le 09/02/2024

Sources

  • Site ArtEsplanade, [archive] consulté le 22/01/2017
  • Plaquette de la Paroisse du Christ Ressuscité pour la présentation des "Icônes de la Présence" (24.11.2002).

Liens externes