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Adresse:Chapelle Saint Dominique - Couvent des Dominicains (Strasbourg)

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41 boulevard de la Victoire (Strasbourg)

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Date de construction 1929 à 1931
Architecte Robert Rigal
Entrepreneur Ernest Diebold
Structure Lieu de culte (église, temple, synagogue, mosquée)
Courant architectural Néo-roman

Date de démolition partielle environ 1944
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Construction d'une chapelle1

Date 1929 à 1931
Architecte Robert Rigal
Entrepreneur Ernest Diebold


En 1929 une demande est formulée par les Dominicains pour la construction d'une chapelle à l'emplacement du jardin. Malgré une opposition assez importante l'accord est obtenu à condition que les pierres artificielles utilisées pour la construction aient l'apparence de pierres de taille, c'est le système Nasousky, procédé qui a été utilisé pour la reconstruction de nombreuses églises(Architecte Rigal/Belfort).

Le couvent se trouve à l'angle de la rue de l'Université et du boulevard de la Victoire, il a été construit à la place d'un jardin2.

Il a été réalisé à l'aide de briques en béton creuses suivant le procédé de l'architecte Alfred Nasousky.

Le maître d'oeuvre est l'architecte Robert Rigal qui signe le projet dès 1928 et il est cité dans l'article consacré à cette chapelle dans la Fondation Patrimoine Alsace [archive].

Le tampon de l'entrepreneur-architecte Ernest Diebold, situé au 5 rue des Mineurs, figure également sur les plans.

Pendant la guerre, une partie de l'immeuble est détruite ainsi qu'une partie de la chapelle. La reconstruction se fait en 1947 ainsi que le prolongement de l'immeuble jusqu'à la chapelle (architecte F. Guri). D'après les plans d'origine, on observe que la sacristie qui donnait sur le boulevard est remplacée par l'extension de l'immeuble.

Vues actuelles

Date 2013


Restauration de la chapelle-sacristie3

Date 7/2011

La chapelle-sacristie où se trouve installée la statue de la Trinité est en restauration.

La statue de la Trinité (dieu le père, son fils et une colombe), dite Trône de Grâce, d'origine bourguignonne, mesure un mètre de haut et date du XVème siècle. Ele provient du couvent des Dominicains de Dijon, couvent qui a été vendu4

La statue avait elle même été restaurée en 2009 par Jean Délivré, avec le soutien de la DRAC Alsace et du Conseil Général du Bas-Rhin. La restauration a fait apparaître des traces de polychromie5.

La chapelle-sacristie autrefois reliée à l'église, n'est plus ouverte au public. La sacristie est le lieu de préparation de la messe.6

la restauration est faite grâce à la Fondation du Patrimoine [archive]

Décoration éphémère

Date 5/4/2014

La plasticienne Véronique Thiéry-Grenier a créé des vitraux en papier-calque décorés de motifs abstraits, ainsi qu'un jubé éphémère7.

Vues de l'intérieur de l'église

Date 2023

Références

Lien Externe