Loading...

Adresse:71 Rue Mélanie (Strasbourg)

De Archi-Wiki

71 Rue Mélanie (Strasbourg)

Image principale



Chargement de la carte...
Date de construction 1885
Structure Maison
Il n'y a pas encore d'actualités sur cette adresse

Construction1

Date environ 1885

Belle maison ancienne construite sur un vaste terrain, sans doute au milieu des années 1880, à l’angle de la rue Constant Strohl. Pourvue d’un toit à la Mansart et d’un imposant avant-corps central, elle paraît aujourd’hui « sans âge », sans doute grâce à des soins minutieux et réguliers.

S’il est impossible de dire qui était le maître d’œuvre, car lorsque le dossier de la Police du Bâtiment s’ouvre en 1894, elle existe déjà, il est possible de cerner qui en était le maître d’ouvrage. Le dossier s’ouvre en effet sur un litige entre le rentier Jean Richert et son voisin E. Borst, qui habitent respectivement Wörthgasse 13 et Wörthgasse 15 (anciennes adresses de la rue Mélanie).

Le second signale à la Ville le danger que pourrait représenter pour lui le très grand et vieux noyer qui se trouve sur le terrain de son voisin. L’architecte de la Ville Carl Steffgen juge, sans doute après constatation sur les lieux, que le noyer est vieux et ne lui fait pas bonne impression, mais qu’il lui est impossible de prédire ce qui pourrait arriver en cas de tempête (der Nussbaum ist alt und riesig und macht einen schlechten Eindruck. Ob er aber bei einem Sturm Gefahr für das Haus links kann nicht festgestellt werden) (essai de transcription).

On ne connaît pas la suite donnée à cette affaire. D’après l’Etat civil numérisé du Bas-Rhin, Jean (Johann) Richert décède ensuite le 26 octobre 1907 à l’âge de 70 ans. Il avait donc probablement fait construire cette maison pour sa retraite. Sans doute était-il l’aubergiste actif jusqu’en 1886 qu’on trouve dans les Annuaires d’adresses de Strasbourg, dans la rue du Faubourg de Pierre (Steinstrasse 46). En effet, dans l’année qui suit (1888), on ne le trouve plus dans cette fonction et à cette adresse, mais il est pour la première fois mentionné comme rentier à la Robertsau.

Par la suite, sont construites, en 1929, sans doute par quelqu’un de sa parenté, une buanderie et une remise sur le terrain. Et en 1937, un nouveau propriétaire souhaite suspendre une antenne de T.S.F. entre le n° 13 et un arbre dans le jardin du Sanatorium Saint-François.

Puis le dossier est quasi « muet » jusqu’à l’acquisition de la propriété par un nouvel occupant au milieu des années 1980. A cette date la taille du terrain est précisée, proche de 30 ares, avec une surface bâtie conséquente, occupée par deux maisons.

Références