Adresse:2 Rue des Chèvres (Weiterswiller)
2 Rue des Chèvres (Weiterswiller)
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Date de construction | 1750 |
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Structure | Maison |
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Construction
Date | peut-être 1750 |
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Bref historique
Maison de dimension modeste qui borde une voie peu bâtie du village (sauf erreur de notre part, il semble que n’existent en effet que les n° 2 et n° 3, rue des Chèvres).
Cette maison a par ailleurs sans doute été peu modifiée au cours du temps et si la date de sa construction n’est pas connue, on peut peut-être l'estimer vers 1750.
Ce qui est sûr, c’est que d’après les recherches de Monsieur François Schunck, les habitants de cette petite demeure étaient à la fin du XVIII e siècle Christian Nungne et Catherine Müncher (la maison et le jardin se trouvant sur la parcelle J28)1.
Et c’est peut-être eux qui ont édifié la maison, mais cela n’est pas sûr, car le grand-père de Christian Nunge, à savoir Johann Nogne, qui était cordonnier, résidait déjà dans le village, peut-être après y avoir trouvé refuge et il n’est pas impossible que ce soit lui qui soit son maître d’oeuvre et son maître d’ouvrage.
Selon nos propres recherches 2, le nom de naissance du propriétaire et de ses onze frères et sœurs était en effet « Nogne », patronyme d'origine latine, et peut-être protestante huguenote, puisque toute la famille fréquentait l’église protestante du lieu (on précisera qu’à La Melch, écart de Reipertswiller, où une partie de la famille s’était installée, le patronyme est devenu « Nunige »).
Notons encore qu’on peut lire sur le linteau de la porte d’entrée l’inscription suivante : « J.R. 1910 C.G. », qui atteste d’une transformation faite par Joseph Reiter, voiturier né à Rudolsheim, près de Vienne en Autriche, et sa femme Caroline Glassman, en 19101
Refuge de l’architecte Tim Helmlinger et de sa famille durant la Deuxième Guerre mondiale
Date | 1944 |
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Architecte |
Tim Helmlinger |
La petite maison a servi de refuge pendant la seconde guerre mondiale à l’architecte Tim Helmlinger et à son épouse Dorothée née Graff, dont le frère Hermann était le pasteur du lieu (depuis 1937 et jusqu’à 1950).
Le 13 octobre est d’ailleurs né dans cette maison le quatrième enfant du couple, comme en témoigne un dessin et un petit texte humoristique de l’architecte3.
Une photographie, sans doute faite par ce dernier, montre les trois enfants aînés du couple posant devant la petite maison.
Références
- ↑ a et b Recherches de Monsieur François Schunck concernant le village de Weiterswiller : http://www.alouette-bleue.fr/ [archive], consulté le 13/05/2024
- ↑ Site Genanet : https://gw.geneanet.org/whelmlinger_w?lang=fr&pz=vincent+pierre+wilfred&nz=helmlinger&m=N&v=nunge&br=2 [archive], consulté le 14/05/2024
- ↑ D'après le dessin, il paraît évident que l'architecte dormait ailleurs, car on imagine mal qu'il ait pu faire chambre à part dans une si petite maison. Quant au texte, il ne pose pas de grande difficulté, sauf peut-être ce détail : ainsi il y a sans doute une allusion humoristique au chiffre "13" en tant que porte-bonheur, puisque la petite Edith Marguerite est née le treizième jour du mois et de plus décrite comme étant le treizième petit-enfant de ses grands-parents (il n'est en effet pas possible de deviner qu'il s'agit ici des grands-parents maternels, et donc des beaux-parents de l'architecte, à savoir le pasteur Emile Graff et son épouse Léonie, que l'architecte affectionnait particulièrement)