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Adresse:18 rue Jean Jacques Rousseau (Strasbourg)

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18 rue Jean Jacques Rousseau

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Date de construction 1926 à 1927
Architecte Georges Haudenschild (père)
Structure Maison
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Construction1

Date 1926 à 1927
Architecte Georges Haudenschild (père)

Grande villa due à l'architecte Georges Haudenschild et construite pour Théodore Ungerer, ingénieur (26, rue des Glacières).

D'après un courrier de l'architecte en date du 20.2.1926, c'est la maison Guri et Meyer, entrepreneurs, qui prend en charge la construction. Les calculs statiques sont dûs à G. Haudenschild. L'autorisation de construire date du 2.2.1926.

La construction de la maison est projetée sur un terrain en arrière de la rue, à environ 33 mètres en arrière de l'alignement légal de la rue Jean Jacques Rousseau, à laquelle il est relié par un chemin privé d'une largeur de 4,40 mètres. Frédéric Burckhardt, horticulteur, 22 rue Jean Jacques Rousseau, signe à ce sujet une déclaration en date du 17.2.1925, constituant au profit de Théodore Ungerer une servitude de passage.

Aujourd'hui encore, la voie menant aux n° 16 à 22 rue Jean Jacques Rousseau, et reliant celle-ci à la rue Théophile Schuler, est une voie privée.

La réception finale date du 24.2.1927. On notera, entre autres choses, que l'avant-corps central, surmonté d'un arc en plein cintre, qui donne son cachet à la façade sur rue, diffère du projet qu'on trouve dans le dossier.

N.B. : Théodore Ungerer (1894-1935) descendait d'une lignée d'horlogers, et après l'obtention d'un diplôme d'ingénieur, entra dans l'entreprise familiale, devenant bientôt l'associé de son père. Son chef d'oeuvre fut la conception et la réalisation de la plus grande horloge astronomique du monde [archive], à Messine, en Sicile (1930-1933). Son fils, le génial Tomi Ungerer, lui rend un magnifique hommage dans un livre richement illustré. Concernant notre sujet, on y apprend que son père "voyait grand avec témérité. Ne pouvant se payer un château, il se fit construire une villa, en faisant des dettes. (...) A sa mort, ce fut une déroute financière. Il fallut quitter le bel appartement du rez-de-chaussée et se réfugier à Logelbach pour pouvoir payer les créanciers et garder la maison". Un dessin, certainement dû à la plume de son père, montre le projet initial de la maison, sans doute la façade qui donne sur le sud2.

Pour en savoir plus sur l'horloge astronomique de Messine [archive]

Références

  1. Archives de la ville et de l'Eurométropole (Bibliothèque) - Cote 934W95
  2. Tomi Ungerer : De père en fils, éd. La Nuée Bleue, Strasbourg, 2002, pages 12 et 13