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Adresse:10a rue de Sébastopol (Strasbourg)

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10a rue de Sébastopol

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Date de construction 1950 à 1951
Ingénieur René Westermann
Structure Immeuble
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Construction1

Date 1950 à 1951
Ingénieur René Westermann

Agréable petit immeuble, situé à l’angle des rues de Sébastopol et de la Toussaint, dont presque toute la façade du côté de la rue de Sébastopol est occupée par un grand oriel de deux étages, avec des fenêtres à meneaux. Sur la façade du côté de la rue de la Toussaint, on observe un léger ressaut de trois étages, avec des baies soignées.

Dans les années 1950, il y avait une boucherie chevaline dans cette maison, et on peut encore apercevoir une jolie petite tête de cheval sculptée sous le bas de l’oriel.

Aujourd'hui, la boucherie a disparu pour être remplacée par un commerce de street-food.

Consultation du dossier

On y lit que l’autorisation de construire est accordée le 21 .12.1949 pour "la transformation et le rehaussement" (plus loin on lit "transformation et reconstruction") du n° 10a, rue de Sébastopol. En réalité l’ancienne maison qui existait ici auparavant est, selon une note contenue dans le dossier, « démolie » à la date du 15.3.1950, et « l'enlèvement des vieilles fondations est en cours ». Il s’agit donc bien d’une construction complètement nouvelle, même s’il faut le reconnaître, elle reprend sans détour un style ancien.

Le maître d’œuvre est l’architecte-ingénieur René Westermann, situé alors au n° 13, quai Kléber.

Le maître d’ouvrage est Eugène Schuster, boucher, domicilié au n° 3, rue de la Toussaint.

Les travaux de constructions sont achevés le 4.10.1951 et l’immeuble est habité, la réception finale ayant lieu ce jour là.

En 1976, transformation du magasin de la Boucherie chevaline Schuster, par Marcel Waydelich, ébénisterie-tapisserie, situé 26, rue de la Ziegelau, au Neudorf. Deux photos datées de 1976, contenues dans le dossier, montrent successivement l’état de la façade du magasin avant la transformation des vitrines, et l’état après ces transformations.

En 1980, le gérant de la boucherie demande l’autorisation de poser deux têtes de cheval sur la façade. Une photo accompagne cette demande. Les croix montrent sans doute l’endroit où les objets en question devaient être fixés. Mais on apprend, par un courrier daté de 1990 de Jean Paul Schuster, que « depuis début février de cette année, les 2 têtes de cheval devant le magasin ont été volées ».

Références