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Adresse:10 rue du Général de Castelnau (Strasbourg)

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10 rue du Général de Castelnau

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Date de construction 1895
Architecte Adolphe Sautier
Entrepreneur Strassburger Baugesellschaft
Structure Hôtel particulier
Courant architectural Néo-rococo

Date de ravalement environ 3/2012
Il n'y a pas encore d'actualités sur cette adresse


Construction1

Date 1895
Architecte Adolphe Sautier
Entrepreneur Strassburger Baugesellschaft

Très belle villa en pierre de taille, à décor baroquisant, construite à la toute fin du 19e siècle, à l’angle des rues du Général de Castelnau et Sainte-Odile.

La surface limitée des espaces extérieurs et le fait que des immeubles voisins sont accolés à cette construction permet de qualifier ce bâtiment d'hôtel particulier. Ce bâtiment, comme les hôtels particuliers du XVIIIe siècle, possède une façade côté cour et une autre côté jardin, qui donne cependant aussi sur la rue.

La construction est l’œuvre de l’entreprise de construction « Strassburger Baugesellschaft », dirigée à l’époque par l’architecte Adolphe Sautier, qui en est donc le maître d’œuvre.

Le maître d’ouvrage est le négociant Samuel Lévy, dont on peut lire les initiales SL sur la très belle grille du portail au niveau de l’entrée de la demeure, située rue du Général de Castelnau. L’adresse était alors « Am Roseneck 10 », et l’on peut d’ailleurs lire également plusieurs fois le chiffre 10 dans la forgerie de l’entrée.

Il est fort possible d’ailleurs que les initiales du commanditaire étaient présentes sur chacun des deux battants de la grille du portail, mais il n’est plus possible de le vérifier aujourd'hui, après qu’un panneau d’interdiction de stationner ait été apposé malencontreusement sur le battant droit de la grille du portail.

L’autorisation de construire est accordée le 13 mai 1895. Il semble que les travaux soient achevés dès le 11 décembre 1895, mais ce n’est pas certain, et on retiendra la date du 5 mai 1896, où le gaz est installé dans la maison, comme date d’occupation de la maison.

La façade reprend des caractéristiques du style rococo du XVIIIe siècle, avec notamment des fenêtres dotées d'appuis galbés au premier étage ou de mascarons pour plusieurs d'entre elles. Des ferronneries dans le même style agrémentent les balcons et les fenêtres des étages. La façade sur cour n'est pas entièrement en pierre de taille contrairement aux façades sur rue. La toiture est mansardée et couverte d'ardoises.

La consultation des annuaires d’adresses de Strasbourg permet de préciser que le Consulat de la République de Pologne a occupé les lieux d’une façon durable, depuis environ 1929 et au moins jusqu’à 1953 (date des derniers annuaires en ligne). Le dossier atteste en tous les cas de cette occupation pour l’année 1934, lorsque le Consulat demande l’autorisation pour poser une antenne T.S.F….

La demeure appartient alors aux héritiers de Samuel Lévy, qui, résidant à Paris, confieront la villa à des gérants. On apprend encore qu’en 1951, est entreprise la réparation urgente de balcons et de cheminées, dont s’occupera l’architecte Edmond Picard, situé à l’époque au n° 14, rue Louis Apffel.

En 1969, on trouve une mention dans le dossier du Consulat Britannique, mais il est impossible d’affirmer quoi que ce soit à ce sujet à partir de ce seul témoin.

Enfin, à partir de 1989, le bâtiment est le siège de l'école de commerce privée, l’ISEG (Institut supérieur européen de gestion), qui souhaite apposer une enseigne lumineuse, vers 1991. L’établissement a siégé dans cet immeuble jusqu'en 2006. Les locaux actuels de l'école se trouvent 4, rue du Dôme2.

Ravalement

Date environ 3/2012

Les travaux concernent la façade mais aussi l'agencement intérieur.

Au rez-de-chaussée se trouvera prochainement une agence de la Caisse d'Epargne [archive]3

Aspect en 2013-2014

Date 19/1/2013 au 13/5/2014


Vues actuelles

Date 2019


Références

  1. Archives de la ville et de l'Eurométropole (Bibliothèque) - Cote 788W160
  2. Présentation de l’Ecole : https://www.iseg.fr/ecole/communication-marketing-digital/ [archive], consulté le 14/05/2019
  3. ouvrier sur le chantier